Luc Besson espérait rebondir avec son nouveau film, Anna, tout juste sorti en salles. Et alors que le long-métrage connaît des audiences timides pour ses débuts, le réalisateur français doit faire face à de grandes difficultés financières.
222 millions d’euros de dettes
En effet, endettée à hauteur de 222 millions d’euros, les grandes manœuvres autour du capital d’EuropaCorp, la société de production de Luc Besson, ont débuté.
Ainsi, dans le Journal du Dimanche, Luc Besson a révélé qu’il était entré dans une phase qu’il n’avait pas souhaitée. En effet, l’entreprise, placée sous procédure de sauvegarde depuis le 13 mai, serait finalement sous le coup d’un plan de reprise de l’un de ses principaux créanciers, le fonds américain Vine Alternative Investments. Et Luc Besson l’affirme, il n’aurait absolument pas eu le choix.
Le réalisateur aurait-il donc finalement préféré un fonds d’investissement américain plutôt qu’un groupe français ?
Pour rappel, fin mai, le groupe Pathé avait fait part de son intérêt pour la société de production et de distribution de films et séries. Et, Pathé semblait être en bonne voie pour en être le repreneur. D’autant que les deux entreprises avaient déjà collaboré dans le passé. En effet, Pathé a notamment racheté à EuropaCorp ses deux salles (à Aéroville, près de Roissy, et à Marseille), face à l’échec de ce dernier dans le business de l’exploitation cinématographique.
Pourtant, le 3 juillet dernier, Luc Besson en a décidé autrement. Effectivement, il a préféré confier sa société à Vine. Il s'agit du financier américain auquel il est lié par une dette de près de 100 millions d’euros.
Le groupe Vine a marqué son intérêt pour une éventuelle prise de participation au capital de la société.
Pouvait-on lire dimanche dans un communiqué d’EuropaCorp.
Il ne reste plus qu’à attendre la décision du juge du tribunal de commerce de Bobigny pour officialiser cet accord.