Trois ans après leur rencontre, Sandrine Calvayrac et Cyrille Eldin s’étaient séparés une première fois en 2018. Puis, l’ex-chroniqueuse de France TV était tombée enceinte en 2021. Et le couple a accueilli un fils en mars 2022. Ce, avant de rompre définitivement fin janvier 2023. Depuis, la mère de famille a élu domicile, avec son petit garçon, à Martigues (Bouches-du-Rhône), où elle a saisi la justice.

La plaignante dénonce des insultes répétées à son encontre. Et l’ex-star de Canal+ l’aurait aussi menacée de mort. Et ce lundi 14 octobre 2024, le tribunal correctionnel de Nanterre a rendu son jugement sur cette affaire.

Cyrille Eldin condamné à six mois de prison avec sursis

Selon les informations rapportées par BFMTV, l’acteur et chroniqueur de 51 ans a écopé d’une peine de prison de six mois avec sursis pour violences psychologiques sur Sandrine Calvayrac. Les insultes répétées auraient "entraîné une dégradation de son état psychique". Il a également été reconnu coupable de détention non autorisée d’arme et d’usage de produits stupéfiants.

En revanche, l’ancien animateur de Canal+ est relaxé pour les menaces de mort dont il a été accusé. De plus, il n’a pas écopé d’une obligation de soins ou d’un stage de sensibilisation d’auteur de violences conjugales. Au tribunal correctionnel de Nanterre, le principal concerné a nié "avec fermeté" toute accusation à son encontre.

Selon ses propos, la naissance de son fils serait à l’origine des tensions au sein de son couple. Cyrille Eldin a toutefois reconnu des insultes réciproques. Quoi qu’il en soit, il s’est vu infliger une interdiction de rentrer en contact avec son ex-compagne pendant deux ans. Il ne pourra également pas porter une arme pendant cinq années. Par ailleurs, il doit verser 3 000 euros de dommages et intérêts à son ex-compagne.

"Un couple toxique et malsain"

Concernant le droit de visite, Cyrille Eldin pourra avoir son fils un week-end sur deux. Seulement, le père de famille compte faire appel de cette décision. De son côté, Me Sorin Margulis, avocat de l’animateur, a déclaré :

La juridiction ne peut pas se satisfaire d'une accusation qui vaut preuve (…) Aucune des personnes interrogées n'a confirmé de manière précise les propos tenus à l'égard de Mme Calvayrac.

En réponse, Sandrine Calvayrac a expliqué que les menaces ont été proférées "dans le huis clos du couple".

Ça a été un cheminement long, très difficile (…) J'ai encaissé tout ce qu'on peut dans un couple toxique et malsain.

Et à Me Marylou Diamantara, l’avocate de la plaignante, d’ajouter :

Contrairement à ce qu’a pu soutenir la Défense, les violences dénoncées par Madame Calvayrac sont particulièrement étayées dans ce dossier, notamment au travers des témoins et messages qui ont été analysés. Désormais, ces violences sont reconnues - et donc jugées comme avérées.

Selon ses propos, les dénonciations de sa cliente ne seraient que la partie émergée de "l'iceberg"