C’est Le Parisien qui a sort cette information. Le professeur Didier Raoult qu’on ne présente plus risque d’être radié de l’Ordre des médecins. Celui qui avait fait sensation avec l’hydroxychloroquine, en affirmant que c’était le traitement miracle contre le coronavirus fait en effet face à plusieurs accusations.
L’Ordre des médecins lui reproche nombre d’entorses au code de déontologie. Parmi elles : violation de la confraternité, information erronée du public, exposition à un risque injustifié ou encore charlatanisme.
Didier Raoult interrogé
Autant d’accusations faites sur la base de signalements et même d’une plainte déposée auprès de l’Ordre par différents individus. La Société de pathologie infectieuse de langue française, une association de 700 membres, a ainsi déposé plainte contre Didier Raoult en arguant que :
L’obstination de Didier Raoult a des conséquences graves, il ne se comporte pas comme un médecin devrait le faire.
Un collectif de médecins hospitaliers ou encore un professeur de mathématiques font également partie des plaignants.
L’Ordre des médecins a reçu le professeur pour l’interroger afin de décider de la suite à donner aux plaintes et aux signalements. C’est après cet entretien que l’Ordre a décidé de porter plainte lui-même contre le professeur de médecine.
Une déconvenue pour le professeur
C’est une descente aux enfers pour Didier Raoult. Il était encensé au printemps pour les résultats obtenus avec l’hydroxychloroquine, molécule avec laquelle il traite ses patients à Marseille. Mais les déclarations du professeur affirmant que la chloroquine était le traitement miracle ont été démenties par plusieurs études scientifiques.
L’utilisation de la molécule a d’ailleurs été interdite. Et l’autorisation exceptionnelle sollicitée par le Didier Raoult auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament pour pouvoir l’utiliser a été rejetée à la fin du mois d’octobre.
C’est donc une déconvenue totale pour Didier Raoult qui maintient pourtant ses dires mais risque de perdre tout ce qu’il possède dans « les mois qui viennent » après que la chambre disciplinaire de l’ordre régional aura déterminé la sanction à affliger à cet individu qui fait décidément beaucoup parler de lui.