La vie privée du Premier ministre anglais a fait l'objet de nombreux articles dans la presse people ces derniers mois. Souvenez-vous au mois de novembre dernier, une ex-maîtresse de Boris Johnson faisait scandale sur Twitter en le clashant violemment et en le traitant de "marionnette". Nul doute que l'homme politique n'a pas vraiment apprécié de voir cette ex-maîtresse prendre la parole sur les réseaux sociaux !

Boris Johnson n'aime pas vraiment voir sa vie privée étalée sur la place publique. Concernant son couple avec Carrie Symonds, le Premier ministre fait donc tout pour le protéger de la presse. Et ce, d'autant plus depuis que sa compagne est devenue maman de leur enfant, le petit Wilfried né en avril 2020. Mais si Boris Johnson souhaitait se faire discret, c'était mal connaître la presse...

Boris Johnson dans le viseur de la Commission électorale

D'après l'AFP, une enquête vient d'être ouverte sur le financement de la rénovation de l'appartement qu'il occupe au 10 Downing Street, à Londres. En effet, il existerait des liens entre le pouvoir conservateur et des intérêts privés. Cet appartement occupé par Boris Johnson, sa compagne et leur fils a récemment été rénové à hauteur de 230 000 €. Une somme bien supérieure aux 35 000 € couverts par les fonds publics pour ce type de travaux.

C'est pour cette raison que la Commission électorale, régulatrice des comptes des partis politiques a décidé de mener une enquête. Celle-ci a déclaré :

Nous sommes maintenant convaincus qu’il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu’une ou plusieurs infractions ont pu se produire. Nous allons donc poursuivre ce travail sous forme d’enquête formelle pour déterminer si tel est le cas.

Dans cette affaire, Boris Johnson est donc très clairement accusé de fraude.

Il se défend face aux accusations

Pour sa part, le Premier ministre anglais réfute toutes ces accusations. L'homme politique affirme avoir payé ces rénovations grâce à ses propres moyens financiers :

J'ai payé personnellement la rénovation de Downing Street. Je me suis conformé entièrement au code de conduite et au code ministériel.

Ce qui est sûr en tout cas, c'est que cette affaire ne passe pas du côté des citoyens britanniques... Pour Keir Starmer, le leader de l'opposition travailliste ce scandale est un bon moyen de dénoncer la politique menée par Boris Johnson :

Les Britanniques méritent un Premier ministre à qui ils peuvent faire confiance et un gouvernement qui n'est pas embourbé dans l'immoralité, le favoritisme et le scandale.