Pharrell Williams vient d'ajouter son nom à la longue liste d'artistes qui ont demandé à Donald Trump de ne pas utiliser leur musique durant ses réunions publiques. Dans un long communiqué diffusé par son avocat, le chanteur menace le président de poursuites !
La tuerie de Pittsburgh
Samedi 27 octobre, un homme a ouvert le feu dans une synagogue de Pittsburgh, en Pennsylvanie. L’attaque antisémite a fait 11 mort et 6 blessés, dont 4 policiers. Le tireur d’une quarantaine d’années, identifié comme Robert Bowers, s’est rendu à la police et a été inculpé. Quelques heures seulement après le drame, le président américain suscitait la polémique dans un discours ou il défendait le port d'armes. Apparemment il ne s'est pas arrêté là ! Alors qu'il se présentait à un meeting, Donald Trump a décidé de diffuser le titre "Happy".
Pharell Wiliams réagit
Un choix quelque peu déplacé que Pharell Williams n'a pas manqué de souligner ! Le chanteur qui ne désire aucunement être associé à Donald Trump, n'a pas hésité à réagir. Par l’intermédiaire de son avocat, le chanteur a fait savoir qu'il n’appréciait pas du tout que son titre ait été utilisé dans un meeting du président, qui plus est quelques heures après la tuerie. Dans sa lettre, l'avocat Howard King précise :
La tragédie infligée à notre pays samedi n'a rien d'heureuse, et aucune permission n'a été accordée pour l'utilisation de cette chanson.
Plus loin dans cette même lettre, Howard King affirme qu'en cas de violation du droit d'auteur, des poursuites pourraient être envisagées.