Cela fait maintenant plus de trois mois que Poupette Kenza est incarcérée. Arrêtée à son retour de Dubaï, la jeune femme a été placée en garde à vue. Puis, elle a été mise en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs". Depuis le 7 juillet 2024, la femme d’Allan Lierhmann, lui aussi impliqué dans cette sombre affaire, est en détention à la maison d’arrêt de Rouen.

Dans les colonnes du Parisien, la détenue âgée de 24 ans a raconté son quotidien en prison. En effet, elle a levé le voile sur les conditions de sa détention. Enceinte de huit mois, elle s’est aussi confiée sur cette grossesse qui arrive bientôt à son terme.

"Je suis très angoissée"

Ce jeudi 10 octobre 2024, nos confrères du Parisien ont révélé de nouvelles informations au sujet de l’affaire Poupette Kenza. Alors que son mari, père de ses deux enfants Seyana et Khalis, a reconnu être impliqué dans la tentative d’extorsion, la jeune femme a décrit sa vie en détention.

Dès son arrivée à la maison d’arrêt de Rouen, l’influenceuse aux millions d’abonnés faisait savoir qu’elle n’est pas à "sa place". L’expérience en milieu carcéral a été d’autant plus "angoissante" pour elle, car d’autres détenus l’ont reconnue.

Dans la geôle, on m’a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée.

En prison, Poupette Kenza se trouve cependant à la "nurserie", un espace réservé aux femmes enceintes, précise Le Parisien. La jeune mère y occupe "deux cellules individuelles, reliées par une porte intérieure".

À l’intérieur de sa cellule, Poupette Kenza a à sa disposition "une douche avec de l’eau chaude, des WC, un coin cuisine". Les 43 autres prisonnières vivent toutefois dans des conditions tout à fait différentes. Elles se lavent en collectivité et certaines peuvent cohabiter "jusqu'à trois dans 9m2".

Poupette Kenza redoute d’accoucher en prison

Auprès de nos confrères, Johan Prost, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS), assure que Poupette Kenza ne bénéficie pas d’un traitement de faveur. Malgré tout, elle craint de devoir mettre au monde son enfant en détention. "Je ne veux pas accoucher en prison !", a-t-elle déclaré à maintes reprises.

Le suivi de sa grossesse est réalisé par un médecin de l’unité sanitaire. Et les examens sont effectués à l’hôpital sous escorte policière.