De lourdes accusations pèsent sur Sébastien Cauet. Le parquet de Paris a confié l’enquête à la brigade des mineurs. Au moins cinq plaintes pour agressions sexuelles et/ou pour viols ont été déposées depuis novembre dernier. Et la police judiciaire a interrogé les présumées victimes. Placé en garde à vue, le compagnon de Nathalie Dartois a été mis en examen.
Puis, il a été placé sous contrôle judiciaire. Et l’ex-animateur de NRJ n’a plus le droit d’exercer son métier, sa principale source de revenus. Pourtant, il s’est vu infliger une caution de 100 000 euros. Ce mercredi 10 juillet 2024, ses avocats, Simon Clemenceau et Xavier Autain, ont alors demandé à la cour d’appel de Paris de lever son interdiction de faire de la radio.
Sébastien Cauet demande son retour à la radio
Depuis fin novembre dernier, l'animateur a été écarté de l’antenne. Cette décision du groupe NRJ faisait suite à la série de témoignages médiatiques et/ou de dépôts de plaintes à l’encontre de son célèbre animateur. Ce dernier avait alors décidé de contre-attaquer. Seulement, il n’avait pas obtenu gain de cause auprès du tribunal de commerce de Paris.
En effet, la balance de la justice a penché en faveur de son employeur. Loin d’avoir dit son dernier mot, Sébastien Cauet a, lui aussi, déposé une plainte, notamment pour "tentative d'extorsion aggravée". Et il s’est dit victime d’un "complot", lui qui n’a eu de cesse de clamer son innocence. Ainsi, ses avocats comptent bien faire valoir ses droits et ses intérêts.
"Cette caution exigée est déraisonnable"
Comme l’a rapporté BFMTV, Sébastien Cauet a saisi la cour d’appel de Paris pour demander l’allégement de son contrôle judiciaire et la "levée de toute urgence" de son interdiction d’exercer son métier d’animateur radio. Et ses avocats ont déclaré :
Cette caution exigée est déraisonnable au regard des faits et du patrimoine de mon client (…) Le droit d’exercer son métier lui est refusé, même en l’absence de public. Cette décision, aberrante et sans aucune justification doit être levée de toute urgence. Rien ne justifie que l’on fasse taire un homme présumé innocent.
Le jugement sera rendu ce vendredi 12 juillet 2024.