Les compétitions de football prennent de l’avance. Depuis les Jeux olympiques de Barcelone, en 1992, les matchs d’ouverture commencent avant la cérémonie officielle. Et pour cause, la phase de récupération d’au moins 48 heures est indispensable pour les joueurs. Et le comité d’organisation (COJOP) n’a pas fait exception cette année.

Deux matchs ont donc été programmés ce mercredi 24 juillet 2024, l’un au Parc des Princes, à Paris, et l’autre à Saint-Étienne, au stade Geoffroy-Guichard, qui opposait l’Argentine au Maroc. Malheureusement, une star de l'Albiceleste aurait été victime d’un vol avant cette rencontre. Il s’agit du milieu offensif Thiago Almada.

"Thiago Almada s’est fait voler ses affaires"

Coup dur pour l'Argentine qui a perdu face à la sélection marocaine sur le score de 2 à 1. Une défaite frustrante pour les hommes de Javier Mascherano, car leur but égalisateur dans le temps additionnel a finalement été annulé. C’est donc la tête basse qu’ils ont quitté la pelouse avant de rentrer dans le vestiaire.

Cette nouvelle aventure avec la sélection argentine est d’autant plus difficile pour Thiago Almada, car il s’est vu dérober 50 000 euros de bijoux, ce mardi 23 juillet 2024. Des individus auraient en effet volé sa montre d’une valeur de 40 000 euros et sa bague de 10 000 euros.

Selon les informations rapportées par BFMTV, le joueur a prévu de déposer une plainte dans laquelle il devra confirmer le montant total du préjudice. De son côté, Javier Mascherano a déploré ce vol dans leur vestiaire lors de la conférence de presse après le match contre le Maroc.

Hier (ce mardi), des voleurs sont entrés par effraction sur notre lieu d’entraînement et on a été volé. Thiago Almada s’est fait voler ses affaires, une montre et des bijoux.

Javier Mascherano s’en prend au COJOP

Visiblement remonté, le sélectionneur argentin a pointé du doigt le dispositif de sécurité mis en place, en partie, par le COJOP. "On nous demande des accréditations, des identifications pour tout mais ces choses arrivent", a-t-il déclaré. Une source judiciaire a pourtant révélé à nos confrères de BFMTV qu’aucune effraction ni trace d’intrusion n’ont été constatées sur les lieux du vol.