L'automutilation est un phénomène particulièrement inquiétant mais sur lequel il peut être particulièrement difficile de mettre des chiffes. Des études menées dans différents pays permet de dresser un tableau alarmiste.
Deux fois plus qu'il y a 20 ans
L'étude relayée par 20min.ch, révèle ainsi que l'automutilation se trouve chez deux fois plus de jeunes Britanniques qu'il y a 20 ans. En Allemagne, on considère que 35% des jeunes ont essayé au moins une fois dans leur vie.
L’automutilation est tellement répandue, tant lors d’interventions d’urgence que dans les services, que la situation pourrait difficilement être pire
explique Marc Schmid, psychologue en chef à la clinique universitaire psychiatrique (UPK) pour enfants et adolescents de Bâle. En Suisse, cela concernerait environ la moitié des filles. Ce phénomène touche en effet surtout les filles et femmes, dès l'apparition des premières règles. On parle alors de problèmes liés à l'image de soi, au manque de reconnaissance ou à la régulation des émotions.
Mais, des facteurs externes semble être omniprésents. Ainsi, les ONG britanniques blâment notamment le système scolaire et les réseaux sociaux qui mettraient trop de pression aux jeunes. Heureusement, des solutions existent. Si quelqu'un proche de vous fait de l'automutilation, il faut en parler, lui faire comprendre qu'il est important et l'inciter à voire un psychologue.