Depuis l’avènement des réseaux sociaux, la carrière d’influenceur en fait rêver beaucoup. Aussi, certaines personnes n’hésitent pas à passer par la télé-réalité pour ensuite se constituer une petite communauté sur les réseaux sociaux. D’autant plus que faire la fête en voyage aux quatre coins du monde ou vivre les prémices d’une histoire d’amour face caméra peut se révéler être très rémunérateur.

Souvenez-vous en 2014. Pour accepter de participer à la sixième saison Anges, tournée en Australie, Amélie Neten aurait touché 30 000 euros, comme l’avait rapporté Public à l’époque. Et au vu des stories quotidiennes postées par certains de ses collègues du milieu, tels que Laurent Correia, Milla Jasmine ou encore Jessica Thivenin, qui affichent un train de vie luxueux, un grand nombre de leurs abonnés ne serait pas contre connaître le même parcours. Seulement, la vérité serait bien différente.

Des candidats sous-payés ?

En effet, Micha Ionnikoff s’est confié à ce sujet sur son compte TikTok. Celui qui figurait au casting des Marseillais à Rio et des Anges 7 a tenu à alerter tous ceux qui seraient tentés d’embrasser une carrière dans ce genre de programme, en dévoilant le montant des salaires des jeunes recrues.

Je vais être franc. (…) Les nouveaux personnages, quand on arrive, on est payés sur 4 mois de tournage près de 10 000 euros.

A-t-il commencé, avant d’indiquer que les salaires auraient été revus à la baisse au vu des audiences décroissantes.

Micha a poursuivi, expliquant qu’à cette somme s'ajouterait "près d'une dizaine de bookings à la sortie des tournages à 500 euros, ce qui peut faire du 10 000 euros, 15 000 euros" en plus. Après calcul, cela signifie qu’un seul tournage peut rapporter près de 25 000 euros.

Mais c'est sans compter la déduction de la part prélevée par les impôts. Toujours d’après celui qui avait pour projet professionnel de devenir pâtissier en Amérique du Sud, cela abaisserait le salaire à "1350 ou 1250 euros le mois" sur un an : "C’est pas grand-chose vis-à-vis de tous les préjudices que l’on a", a-t-il estimé.

Des revenus, effectivement, bien moins alléchants que prévus et qui seraient la raison principale pour laquelle les influenceurs ont décidé de s’expatrier à Dubaï, où le régime fiscal est bien plus avantageux.

Le revers de la médaille

Fort de ses deux expériences à la télévision, Micha a bien fait comprendre que la vie de candidat de télé-réalité n’avait rien d’enviable. Surtout quand on ne fait partie du cercle de ceux qui ont acquis un statut de personnage emblématique.

Okay, on a 100 000 personnes qui sont fans de nous, qui nous adorent mais t'as aussi 100 000 personnes, voire un million, qui nous détestent, nous insultent dans la rue. Alors est-ce que ça vaut vraiment le coup de toucher 1350 euros et de se faire insulter, d'avoir tous les préjudices de la 'resta' ? Non. Pour moi c'est clairement pas un avenir.

A balancé l'entrepreneur.

Pour finir, Micha Ionnikoff a prévenu que les tournages ne se résumaient pas uniquement à se dorer la pilule en maillot de bain autour de la piscine ou à se quereller avec ses petits camarades dans la cuisine. Il faut également maintenir un rythme soutenu pour fournir à la production des séquences qui feront le buzz : "On est sous-payés", a affirmé Micha, avant de conclure :

On se tape quand même 18 heures de tournage par jour pendant 4 mois. On ne le sait pas, mais le tournage commence souvent vers 7h et finit vers 4h du matin. Même quand on va aux chiottes, t'as le micro et le caméraman qui te suit. Ils veulent tout entendre, tout savoir, c'est pire que des flics.

Qu'en pensez-vous ?