Aux États-Unis, il y a probablement actuellement deux anciens hommes politiques qui n’en mènent pas large. Donald Trump et Bill Clinton doivent être en effet dans une certaine angoisse de voir sortir des vidéos très embarrassantes d’eux.
Alors quel est le contexte autour de ces vidéos ? Il faut se souvenir de Jeffrey Epstein, un milliardaire américain, véritable prédateur sexuel et à la tête d’un réseau de prostitution de mineures. Il s’est pendu dans sa cellule en août 2019 mais des doutes planent quant à un véritable suicide tant l’homme d’affaires aurait pu en révéler beaucoup sur des personnalités influentes qu’il a côtoyées durant des dizaines d’années.
Ghislaine Maxwell n'a pas nié l'existence des vidéos
Demeure en vie Ghislaine Maxwell, son associée, la femme de l’ombre qui savait tout et servait même manifestement de rabatteuse pour attirer les jeunes filles vers Jeffrey Epstein.
Dans un livre paru la semaine dernière sur cette affaire, intitulé Ticking Clock: Behind the Scenes at 60 Minutes, Ira Rosen raconte avoir piégé Ghislaine Maxwell alors que se profilait la campagne présidentielle de 2016. Soupçonnant l’existence de vidéos secrètes de Donald Trump, il aurait totalement bluffé auprès de l’ancienne collaboratrice de Jeffrey Epstein :
Je veux les vidéos, je sais qu'Epstein filmait tout le monde et je veux les vidéos de Trump avec les filles.
Le journaliste aurait ensuite été époustouflé par la réponse de Ghislaine Maxwell :
Je suis la fille d'un magnat de la presse, je sais comment vous fonctionnez. Si vous récupérez les vidéos de Trump, vous devez aussi récupérer celles de Clinton.
Aucune idée d'où sont les enregistrements
Elle avait cependant affirmé ne pas savoir où étaient les enregistrements et donc ne pas pouvoir les exploiter. S’ils sont quelque part, on se demande bien s’ils sortiront un jour et si oui, quand !
Pour l’instant, Bill Clinton a nié être au courant des "terribles crimes pour lesquels Jeffrey Epstein a plaidé coupable en Floride". Il a pourtant emprunté à plusieurs reprises le jet privé du milliardaire utilisé pour emmener les jeunes victimes du trafic sur l'île où se déroulaient les sinistres événements.