Souvenez-vous, en septembre 2020, une vidéo d’Ademo a circulé sur la toile. Dans celle-ci, Ademo, le frère de N.O.S avec qui il forme le groupe PNL, se faisait alors appréhender par la police alors qu’il roulait un joint accompagné de sa femme et de son fils dans le quartier d’Alésia dans le 14e arrondissement de Paris.

Ce dernier ne s’est pas vraiment laissé faire et a fini par être plaqué au sol avant d’être libéré le lendemain de sa garde à vue.

La justice a tranché

Ce mercredi 14 avril 2021, Ademo n’a pas souhaité se présenter à son procès suite à son arrestation violente. L’audience a alors requis deux mois de prison ferme à effectuer sous bracelet électronique pour « outrage » et « rébellion ».

Le parquet de Paris demande cinq mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende. Il faudra attendre la 5 mai prochain pour le verdict final.

Une interpellation voulue ?

Ademo, de son vrai nom Tarek Andrieu, aurait cherché à se faire interpeller d’après les policiers interrogés lors de l’audience.

Il me dit, tu vas faire quoi toi, tu ne sais pas qui je suis.

A déclaré un policier comme le rapporte l’AFP. Le représentant des forces de l’ordre affirme ne pas avoir reconnu Ademo sur le moment.

Le policier en question explique également avoir été menacé par des fans du rappeur.

Trois collègues ont ensuite pris la parole, affirmant qu’Ademo s’est immédiatement montré agressif envers eux.

Il est dans la provocation, il crie bien fort pour attirer les badauds. Il voulait se faire interpeller.

D’après eux, tout cela n’aurait été qu’une « mise en scène » afin qu’il se fasse interpeller et embarquer. Bien évidemment, Me Vincent Brengarth, l’avocat d’Ademo, dément ces propos.

Il se serait bien passé de cette publicité. Son arrestation était complètement disproportionnée.

Affaire à suivre…