Maxime Nucci, chargé de la réalisation du dernier album de l'artiste décédé d'un cancer en décembre, "a scrupuleusement respecté l’ensemble des volontés artistiques de Johnny pour en faire un véritable album de rock’n’roll", déclare Sébastien Farran au Journal du Dimanche.
Johnny s’en est occupé jusque dans les détails. Il a dit à Maxime Nucci tout ce qu’il voulait avant de partir (...) Max a souffert pour finir le disque, mais il est comme le gardien du temple: on ne fera rien de ce que Johnny n’aurait pas voulu
ajoute-t-il, précisant que le chanteur en a écouté une version non mixée.
Sébastien Farran ne donne aucune date de sortie pour ce disque attendu en 2018.
"C’est l’album de sa vie, sûrement le plus personnel", estime le manager, décrivant la "voix extraordinaire" d'un Johnny Hallyday qui avait arrêté de fumer après avoir appris sa maladie.
Le mixage a été réalisé par Bob Clearmountain, qui a déjà travaillé sur le dernier album paru du vivant de la star ("De l'amour", 2015), précise Sébastien Farran. Des guitares ont été ajoutées depuis la mort du chanteur ainsi que "deux ou trois arrangements avec d’autres pointures américaines", ajoute-t-il.
Le premier round judiciaire très attendu sur l'héritage de Johnny Hallyday qui oppose ses deux ainés à Laeticia Hallyday a été renvoyé au 30 mars à la demande des avocats de David Hallyday et Laura Smet, qui réclament un droit de regard sur ce futur album ainsi que le gel de son patrimoine.
Dans son interview au JDD, Sébastien Farran prend la défense de Laeticia, devenue l'unique bénéficiaire de l'ensemble du patrimoine et des droits artistiques de Johnny.
Elle subit une campagne calomnieuse orchestrée pour démolir son image, sa réputation, et celle de son mari. On la présente presque comme une sorcière !
regrette-t-il, la décrivant comme "dévastée".
Pour perpétuer la mémoire de Johnny, le manager indique "rêver" d'un "mémorial" au square de la Trinité, à Paris, un projet déjà envisagé par la maire du IXe arrondissement, où Johnny est né.
Une sorte de Graceland? Pourquoi pas, à Marnes-la-Coquette. La maison n’est pas à vendre
souligne Sébastien Farran.