Anna Wintour doit avoir les oreilles qui sifflent. La rédactrice en chef du magazine Vogue, qui a inspiré le personnage de Miranda Priestly dans Le Diable s’habille en Prada, aurait un caractère similaire à celui du rôle interprété par Meryl Streep.
C’est du moins l’avis d’Andre Leon Talley, son ancien collaborateur qui va publier ses mémoires : The Chiffon Trenches, le 8 septembre 2020. Dans les extraits disponibles, il n’hésite pas à affirmer qu’Anna Wintour serait « dépourvue de gentillesse humaine ».
Ses confidences ne s’arrêtent pas là.
« Est-elle malheureuse ? »
C’est en 1983 qu’Andre Leon Talley a commencé à travailler pour Vogue en tant que directeur des infos avant de devenir, en 1988, directeur artistique puis contributeur et journaliste itinérant pour le magazine.
Celui qui a continuait de réaliser des interviews au Met Gala pour Vogue jusqu’en 2017 a affirmé qu’Anna Wintour était « impitoyable ». De plus, d’après ses dires, elle « méprise tout le monde, sauf les personnes célèbres et influentes qui peuplent les pages de Vogue. »
Il déclaré également avoir été remercié à cause de son âge et de son physique :
D'un coup, j'imagine que j'étais devenu trop vieux, trop gros, plus assez cool pour Anna Wintour.
Il a ajouté :
Après des décennies de loyauté et d'amitié, Anna aurait dû avoir la décence et la gentillesse de m'appeler ou de m'envoyer un email disant : 'André, je crois que nous avons eu une superbe série avec tes interviews mais nous allons essayer quelque chose de nouveau.' Je l'aurais accepté... Je le comprends, rien n'est éternel. De la simple gentillesse humaine. Non, elle n'en est pas capable, ajoute Andre Leon Talley. Je me demande, quand elle rentre chez elle seule le soir, est-elle malheureuse ? Est-ce qu'elle se sent seule ?
Qu’en pensez-vous ?