Jérémy Ferrari se fait connaître du grand public en 2010 en intégrant l'émission On n'demande qu'à en rire animée par Laurent Ruquier. Depuis, l'humoriste multiplie les spectacles à succès et les apparitions télévisée. Mais alors que le public connaît un Jérémy Ferrari plutôt taquin, ce lundi 17 février, le comédien a pris un air plus sérieux. Et pour cause, invité dans “C à vous”, il s'est livré sur sa dépendance à l’alcool.
Pour rappel, l'humoriste a choisi de faire de la santé le thème principal de son one man show “Anesthésie générale”. L'occasion de revenir sur le plateau de France 5 sur la forme d'alcoolisme dont il souffre : “l’alcool noir.”
C’est une forme d’alcoolisme qui fait que quand tu perds la maîtrise, tu ne fais qu’augmenter les doses tout le temps sans jamais parvenir à t’arrêter
a-t-il expliqué avant d'ajouter :
J’ai toujours eu une tendance à boire beaucoup trop et beaucoup plus que tout le monde. Mais je maîtrisais. Je sentais déjà que j’avais un problème: les jours où je ne buvais pas, je me retenais de boire. Ce n’est pas 'je ne buvais pas', c’est 'je me retenais de boire'.
Sans langue de bois, Jérémy Ferrari est revenu en détail sur la quantité d'alcool qu'il pouvait ingérer :
Mais à un moment donné, je perds la maîtrise de l’alcool (…) et au moment où je perds la maîtrise, j’en arrive à boire le matin en me levant. En un an, je suis passé de boire en me levant le matin et à consommer au minimum par jour 6 à 7 litres de vin, jusqu’à arriver à une tentative de suicide.
Jérémy Ferrari : "C’est un cocktail Molotov dans ma tête"
En plus de souffrir d'alcoolisme, Jérémy Ferrari souffre également d'un trouble de l’attention avec hyperactivité, ainsi qu’un trouble obsessionnel compulsif et idéatif (dits “TOCs”). Un trouble qui “déclenche des images horribles dans la tête qui peuvent arriver à n’importe quel moment”.
C’est un cocktail Molotov dans ma tête depuis des dizaines et des dizaines d’années.
résume pour sa part Jérémy Ferrari, qui est finalement passé par une cure de désintoxication.
J'ai fait une cure il y a trois ans et demi. Ça va mieux. Après, on n'est jamais totalement sorti d'affaire. Je suis très fort et très fragile, je devrais toujours être vigilant.
Avait-il expliqué à nos confrères du Parisien en janvier 2020.