Quelques semaines après ses propos polémiques au sujet des violences policières, Camélia Jordana est actuellement à l’affiche de La nuit venue, en salles depuis le 15 juillet 2020. Dans le premier long-métrage de Frédéric Farucci, la chanteuse incarne une call-girl amoureuse d’un chauffeur de VTC sans papiers :
J'ai lu le scénario au moment où je sortais l'album Lost et j'y ai trouvé le même engagement.
Explique-t-elle à nos confrères de Télérama.
Naomi et Jin sont prisonniers d'un esclavage moderne, choisi, et se mettent à fantasmer sur leur fuite... C'est super classe de la part du réalisateur et de ses productrices de montrer ce Paris-là et de monter un film avec ces gueules-là, une Arabe et un Chinois, pour têtes d'affiche ! À part dans les comédies populaires, les hommes asiatiques sont les invisibles des invisibles.
Précise l’artiste de 27 ans.
"J’ai une mère extraordinaire, qui est aussi complètement folle"
Lors de cet entretien, Camélia Jordana a également évoqué sa maman qui lui a donné "une force de résistance hors du commun" :
J’ai une mère extraordinaire, qui est aussi complètement folle. Elle m'a offert le monde. Et, en même temps, fait subir mille choses. Ça m'a donné cette maturité : depuis que j'ai 11 ans, j'en ai 40 !
Confie-elle.
Thérapeute en développement personnel et chanteuse lyrique amatrice, la mère de la chanteuse lui a transmis son goût pour la musique.
L’interview de Camélia Jordana est à retrouver en intégralité dans le magazine Télérama, en kiosque depuis le 15 juillet.