La France a perdu l'un de ses meilleurs représentants internationaux. Charles Aznavour a tiré sa dernière révérence lundi 1er octobre, à son domicile de Mouriès. Âgé de 94 ans, l'artiste a succombé à un œdème pulmonaire alors qu'il se trouvait dans sa baignoire. Son état de santé n'avait pas du tout alerté l'humoriste Michel Leeb, avec qui il passait sa dernière soirée la veille de son décès. Les hommages ont bien évidemment fleuri sur la toile, tant de la part d'anonymes que d'artistes reconnus. La chanteuse Mireille Mathieu s'est d'ailleurs exprimée sur RTL et a appelé à des funérailles nationales :
Je suis triste et pleine de larmes quand je pense à tout ça car c'était un grand monsieur de la chanson française. Toute sa vie, c'était chanter et j'ai une pensée pour toute sa famille et ses enfants.
Les deux avaient chanté ensemble dans les années 80 sur le titre Une vie d'Amour.
Des obsèques nationales ?
Bien qu'il fût toujours profondément attaché à ses racines arméniennes, Charles Aznavour fera toujours partie du patrimoine de la variété française. Aussi, à l'Élysée, l'organisation de ses funérailles pose question. Alors que la majorité de ses admirateurs sont d'accord pour des obsèques nationales, il semblerait que la famille du défunt les aient refusées. Et selon Europe 1, le gouvernement aurait alors décidé d'y remédier dans le pays d'origine du chanteur.
L'auteur de La Bohème était encore prévu sur plusieurs scènes à l'étranger. Il avait donc été convié avec Emmanuel Macron au Sommet de la Francophonie les 11 et 12 octobre, qui se déroulera à Erevan en Arménie. Sa disparition soudaine a bien évidemment chamboulé la logistique du projet. Rien n'a encore été dévoilé mais il se pourrait bien qu'un évènement spécial en son honneur lui soit organisé sur sa terre natale.
De plus, un communiqué de du gouvernement confirme qu'un hommage national lui sera rendu aux Invalides vendredi matin.
Bon voyage, l'artiste, si tu n'es pas déjà bien arrivé.