Ce samedi 14 décembre 2024, les Français ont pu la suivre l'élection de Miss France 2025. Et au terme d’une cérémonie haute en couleur, c’est Angélique Angarni-Filopon qui a réussi à évincer ses 29 concurrentes et ravir la précieuse couronne. À 34 ans, elle était la doyenne de cette 95ème édition du prestigieux concours, qui s'est déroulée sur la scène de l’Arena Futuroscope, non loin de Poitiers. Une belle victoire pour celle qui n’en était pas à son premier coup d’essai puisque plus de dix ans auparavant, elle a avait terminé première dauphine de Charlène Civault, Miss Martinique 2011.

Angélique Angarni-Filopon fait désormais ses premiers pas en tant que Miss France. Entre séances photos et interviews, présentation, la jeune femme voit son quotidien quelque peu chamboulé. Seulement, sa joie d’avoir été élue a été gâchée par les critiques d’internautes mécontents. En effet, certains d'entre eux ont fait savoir, en des termes parfois virulents, qu’ils auraient préféré voir Saba Aïb, Miss Nord-Pas-de-Calais, succéder à Ève Gilles. De quoi faire réagir cette dernière.

Miss France 2024 monte au créneau

Ce déferlement de haine a scandalisé Bruno Guillon, qui s’est indigné au micro de Fun Radio en découvrant ces commentaires abjects sur la page Instagram de la radio, après avoir reçu Angélique Angarni-Filipon. "Ces commentaires sont et seront donc tous signalés aux autorités compétentes, car le cyberharcèlement est aujourd'hui puni par la loi", avait averti l'animateur.

Et dans ce combat contre le cyberharcèlement, Miss France 2025 peut également compter sur Ève Gilles, qui en avait fait l’une de ses priorités durant son sacre.

Il faudra encore combien d'années à ces gens pour qu'ils comprennent ce qu'est le harcèlement ?

A réagi l'ancienne Miss France dans une story Instagram, en relayant le post de Bruno Guillon.

Et d’ajouter qu’ "Angélique est et restera Miss France 2025" :

Et tous ceux qui ne sont pas d'accord, je vous invite à la laisser tranquille !

Il faut dire qu’Ève Gilles sait très bien de quoi elle parle. Dans un documentaire intitulé Une année avec Ève Gilles et diffusé ce samedi 14 décembre sur TF1, Frédéric Gilbert, le président de la société Miss France, s'est exprimé sur la vague de critiques dont Miss France 2024 avait fait l’objet pendant son règne.

La déferlante de commentaires négatifs est arrivée une minute après le couronnement.

S’est-il remémoré, avant de citer un des messages reçus :

"T'es plus Gilles, qu’Ève". "C'est d'une violence inouïe.

A-t-il déploré.

Angélique Angarni-Filopon bien préparée

Fort heureusement, notre nouvelle reine de beauté a les épaules solides, comme elle l’a fait savoir au cours d’une interview accordée à Télé-Loisirs. "On a tendance à penser que plus une femme prend en âge, plus elle prend confiance en elle. Alors que non malheureusement", a-t-elle confié, précisant au passage qu’elle s’est toujours trouvée plus "jolie" que "belle".

On est dans une société où on est beaucoup comparées et je n’ai pas toujours eu extrêmement confiance en moi.

Si elle se dit consciente de ne pas être "la plus belle" des candidates de cette promotion 2025, elle estime néanmoins que ce sont son charisme et sa manière de s'exprimer qui ont fait la différence et lui ont permis de tirer son épingle du jeu.

Et puis on n’élit pas forcément la plus jolie, mais celle qui rassemble le plus probablement.

A-t-elle conclu.

Et toutes les anciennes Miss ne manqueront pas voler à son secours le cas échéant. Ainsi, ce lundi 16 décembre, Angélique Angarni-Filopon a profité d’un déjeuner à la Maison Ladurée, à Paris, en compagnie d’Indira Ampiot, Alicia Aylies, Flora Coquerel, Amandine Petit, Delphine Wespiser, Cindy Fabre, Sylvie Tellier, Diane Leyre et Clémence Botino. Une intégration dans la famille Miss France plus que réussie.