Ibrahim Maalouf a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende. En effet, ce vendredi 23 novembre, le tribunal de Créteil l’a jugé coupable d’agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans.
Ibrahim Maalouf clame son innocence
A l’origine de cette affaire, une jeune femme, qui est à présent majeure, accuse le trompettiste de l’avoir embrassée en pleine rue, en 2013. A cette époque, la collégienne de 14 ans était en stage dans son studio d'enregistrement. Or, Ibrahim Maalouf, qui était présent à l'énoncé du jugement, a toujours nié toute agression sexuelle. Son avocat a notamment plaidé « le dépit amoureux » d'une jeune adolescente qui n'aurait pas supporté d'être éconduite.
Ainsi, durant le procès, deux versions se sont opposées. D’un côté, celle de la jeune femme, aujourd'hui âgée de 18 ans. Elle a relaté en audience que le musicien l'aurait embrassée une première fois un soir à la sortie d'un cinéma en 2013. En outre, deux jours plus tard, selon la version de la plaignante, le musicien l'aurait à nouveau embrassée. Cette fois, dans son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine, où elle faisait un stage. Il l'aurait alors « attrapée par le bassin », mimant un acte sexuel.
Je sentais son sexe derrière moi sur mes fesses.
A-t-elle déclaré aux enquêteurs.
Autre version, celle d'Ibrahim Maalouf. Celui-ci soutient avoir repoussé ses avances :
Je lui ai pris les poignets, je me suis éloigné d'elle, sans la brusquer.
S’est défendu le trompettiste de jazz.
En aucun cas je n'ai eu d'attirance physique ou sexuelle pour cette adolescente.
A-t-il martelé, ajoutant qu’il s’était senti coupable « de ne pas avoir su mettre des limites ».
Ibrahim Maalouf va faire appel
Ainsi, le trompettiste franco-libanais, de nombreuse fois récompensé, continue de clamer son innocence. En effet, ce vendredi 23 novembre, après l'énoncé du jugement, il a annoncé au micro d’Europe 1 qu’il avait l'intention de faire appel. En outre, sur Twitter, il a déclaré :