En 2018, après avoir été récompensé par le Golden Globe du Meilleur acteur pour The Disaster Artist, James Franco se retrouvait au coeur d'un scandale. Le comédien était accusé d'agression sexuelle et de fraude par plusieurs femmes.
Parmi elles , deux étudiantes du Studio 4, école créée par James Franco en 2014, avait décidé de porter plainte en octobre 2019. En 2017, de multiples témoignages d'élèves à propos du comportement inapproprié du comédien et réalisateur avaient déjà conduit à la fermeture de l'établissement.
L'acteur de Spider-man et 127 heures avait nié ces accusations au moment de leur publication. En pleine période de libération de la parole à Hollywood, James Franco avait en effet affirmé sur le plateau du Late Show de Stephen Colbert :
Ces accusations postées sur Twitter sont fausses, mais je soutiens pleinement le mouvement qui donne une voix aux opprimés car ils n’en ont pas eu la possibilité pendant trop longtemps. C’est pourquoi je ne veux pas les empêcher de le faire, car je crois que c’est une bonne chose que cela se produise, et je tiens à leur exprimer tout mon soutien.
James Franco dénonce des "allégations salaces"
D'après les informations du site américain People, James Franco a de nouveau réfuté les accusations le visant et publiées lors de la naissance du mouvement #MeToo. L'acteur de 41 ans aurait rempli une exception péremptoire, à savoir une forme d'objection écrite. Son avocat a ainsi déclaré :
Si les allégations salaces de la plainte ont fait grand bruit dans les tabloïds, elles sont également fausses et incendiaires, sans fondement juridique et présentées de manière abusive sous la forme d'une action collective, essentiellement menée afin d’obtenir le plus de publicité possible. Ce procès est une parodie de justice et le point culminant d'une campagne sans mérite qui a injustement terni la réputation durement gagnée d'un homme respectable.
Un éventuel procès n'a pour le moment pas été annoncé.