Afin de célébrer le 29e anniversaire de la mort de leur père et mari, Charlotte Gainsbourg et Jane Birkin ont donné un concert exceptionnel à Manhattan. À cette occasion, la chanteuse a accepté de livrer quelques détails de sa vie aux côtés de l’illustre artiste :
Avec Serge, nous ne menions pas une existence ordinaire.
A-t-elle confié à nos confrères de Paris Match.
Des journées mouvementées
Jane Birkin a alors relaté en détails l’une de ses journées auprès de celui que l’on nommait Gainsbarre :
On sortait dîner vers 22 heures, puis on faisait le tour des boîtes de nuit jusqu’à 5 heures du matin. On rentrait à la maison, on prenait le petit déjeuner en attendant que Kate et Charlotte se réveillent. On finissait le petit déjeuner ensemble, je les emmenais à l’école et on allait se coucher. Je me réveillais vers 16 heures, juste à temps pour aller les récupérer. Puis on filait aux Tuileries pour jouer, parce qu’il n’y avait pas vraiment l’espace pour ça, rue de Verneuil. Elles avaient une si petite chambre, là-bas… Toutes les activités se faisaient dehors.
Se rappelle la chanteuse avant de confier que cette vie parisienne avait toutefois ses limites :
Heureusement qu’avec l’argent des films de Claude Zidi j’ai pu acheter ma propre maison en Normandie, où nous allions le plus souvent possible pour ne pas subir le règlement de Serge ! Rue de Verneuil, c’était quand même comme vivre dans une galerie d’art. Alors qu’à Cresseveuille, c’était une vie sauvage, dans le petit presbytère où les enfants étaient libres toute la journée, comme moi je l’avais été avec mon frère et ma sœur sur l’île de Wight. Nous avions besoin de cette soupape, la rue de Verneuil était trop étouffante....
A-t-elle avoué.
Fille unique de Serge Gainsbourg, Charlotte Gainsbourg a décidé de transformer la maison de la rue de Verneuil qui l’a vue grandir en musée. Une idée approuvée par Jane Birkin qui mène désormais une existence beaucoup plus calme.