Dès le début de la crise sanitaire, Jean-Marie Bigard a de suite annoncé la couleur. Convaincu que l'épidémie de coronavirus ne serait qu'une vaste supercherie, l'humoriste de 67 ans assume avec force être un militant anti-masques et anti-vaccins.

 

Celui qui a interpellé le gouvernement à plusieurs reprises profite de la fin du déconfinement pour encore une fois faire valoir son point de vue à qui veut bien l'entendre. Ainsi, quatre jours avant la date de réouverture des restaurants, bars et cinémas, le mari de Lola Marois avait fait le déplacement à Lyon pour assister à un rassemblement anti-masques.

Et ce samedi 22 mai, il était à Paris, place du Trocadéro, aux côtés d'autres militants qui rejettent la création du pass sanitaire.

Des convictions décriées

Connu pour ne pas pratiquer la langue de bois, le papa de Sasha, Jules et Bella a cependant fait une comparaison maladroite entre le pass sanitaire et l'étoile jaune durant l'Occupation. Ce qui lui a valu de vives critiques. Notamment de la part de personnalités publiques, comme Isabelle Mergault, qui lui a suggéré de "bien fermer {sa} grande gueule".

Et histoire de mieux convaincre ses concitoyens de refuser de se faire vacciner, Jean-Marie Bigard a avancé, selon lui, une information capitale lors de ce dernier rassemblement:

Vous vous rendez compte ? On nous propose un vaccin de merde qui est bidouillé, que même le patron de Pfizer refuse de s'inoculer… C'est quand même un signe !

Fort de cet argument, l'humoriste en a déduit, avant de se faire accusateur :

Comment peut-on nous obliger à prendre une m*rde qu'on n'a pas envie de recevoir ? Olivier Véran a du sang sur les mains.

L'AFP rétablit la vérité

Seulement, cette information, qu'il a de nouveau lâchée sur le plateau de TPMP le 24 mai 2021, est en fait erronée. Jean-Marie Bigard avait alors affirmé face au docteur Jean-Paul Hamon :

Je signale que le patron de Pfizer ne se fait pas vacciner. C'est totalement vrai. Il n'a pas pu participer à la fête de l'indépendance en Israël parce qu'il ne se fait pas mettre son propre vaccin.

Une version mise à mal par l'AFP, qui vient de révéler qu'Albert Bourla, le PDG de Pfizer, a bien reçu les deux doses recommandées :

Le dirigeant, qui avait expliqué en décembre 2020 vouloir attendre son tour pour "ne pas passer devant les autres", a depuis été complètement vacciné, en recevant le 10 mars la seconde dose de vaccin Pfizer/BioNTech.

Peut-on lire sur le site de l'agence de presse.

Des révélations qui ne devraient pas manquer de faire réagir Jean-Marie Bigard. Très actif sur les réseaux sociaux, celui qui a récemment assumé son soutien total envers les forces de l'ordre ne rate pas une occasion de commenter l'actualité et de donner son avis sur la gestion du gouvernement, selon lui catastrophique, à propos de cette crise sanitaire. Mais aussi de répondre à ses détracteurs.