Au printemps 2021, Angèle Salentino figurait au casting des Vacances des Anges 4. Un tournage qui s’est fort mal passé puisque, prise en grippe par certains candidats, la jeune femme a quitté l’aventure au bout de quelques jours. Par la suite, elle a affirmé que la production encourageait au harcèlement et a annoncé son intention de déposer plainte contre La Grosse Équipe. Ce qu’elle a fait, conjointement avec les sœurs Rawell et Rania Saïdi, ainsi que Nathanya Sion.

Alors que l’enquête est en cours, on apprend dans les colonnes du Parisien paru ce mardi 29 novembre que Jeremstar a été entendu par la police le 3 novembre dernier. L’ancien blogueur a passé une heure et demie dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne "à expliquer tout ce qu’{il} a vu les tournages" :

Les cas de harcèlement jamais sanctionnés mais au contraire, encouragés, les fauteurs de troubles qui sont repris d’année en année, tout le système nocif pour les candidates les plus fragiles.

A-t-il confié au quotidien.

Et les enquêteurs ont certainement récolté une mine d’informations. En effet, Jeremstar était à l’époque le blogueur spécialiste de la télé-réalité.

Des tournages aux conséquences désastreuses

Plusieurs candidates qui ont participé aux Anges ont dénoncé les méthodes présumées de la production. Elles reprochent à La Grosse Équipe d’avoir "favorisé des scènes de violences verbales et psychologiques et d’avoir mis en place un climat misogyne". Si aucune d’entre elles n’a souhaité évoquer publiquement cette affaire, Aurélie Preston, qui a récemment fait une tentative de suicide, a quant à elle brisé le silence. Sa participation aux Anges 8 a été un véritable calvaire pour la jeune femme, qui compte elle aussi porter plainte contre la production :

Je ne l’ai pas encore fait car je n’avais pas envie de rouvrir cette page mais si je peux participer à faire changer les choses, envoyer un message à la jeunesse, oui, je vais le faire.

A-t-elle déclaré, avant de revenir sur ce qu’elle avait subi durant cette saison :

Un vrai bizutage, horrible, inhumain. Je me prenais des coups d’épaule par d’autres filles, j’ai été visée par des seaux remplis de Javel et d’urine. On m’insultait, on m’a singée avec des poupées gonflables.

Un tournage dont elle n’est pas ressortie indemne.

La production se défend

Toujours selon Le Parisien, La Grosse Équipe n’a pas souhaité faire de commentaires. L’un des dirigeants du secteur a néanmoins tenu à apporter quelques précisions quant aux conditions de tournage : "Soit les candidats restent à la piscine et passent inaperçus, soit ils trouvent des histoires à raconter", a-t-il commencé. Et d’indiquer que ces derniers sont invités à développer trois types d’intrigues : "les romances, les disputes et les scènes d’amitié" :

C’est la vie d’une colonie de vacances. Mais jamais un candidat n’a été forcé à quoi que ce soit.

A-t-il assuré.

En ce qui concerne la consommation de drogues sur les tournages, l’informateur, qui espère que les résultats de l’enquête "dissipe ces pseudo-révélations", a révélé que les candidats avaient carte blanche lorsqu’ils ne tournaient pas :

Même si un caméraman, lui aussi en week-end, vient et dérape avec eux, la production n’est pas impliqué.

Affaire à suivre…