Connu pour ses colères, Joaquin Phoenix n'a pas réussi à se maîtriser lors d'une interview accordée au journaliste Robbie Collins du Telegraph. Interviewé dans le cadre de la promotion du film Joker, l'acteur a préféré s'en aller plutôt que de débattre sur l'influence de la violence véhiculée par le cinéma sur la société.
La question de trop ?
Comme on peut le voir dans la bande-annonce du film, les plus sombres recoins de la personnalité du méchant de Batman, alias le Joker, sont mis en avant. La confusion entre la fiction et la réalité est donc palpable, surtout dans le pays de l'oncle Sam. Alors lorsque le journaliste Robbie Collin du Telegraph demande à l'acteur si le film Joker pourrait influencer des personnes fragiles ou instables à reproduire ses actes de violence, Joaquin Phoenix a vu rouge !
Lassé par ce genre d'insinuation, l'interprète a hésité, bafouillé, puis il a préféré s'éloigner du plateau en laissant le journaliste pantois. Quelques minutes après, et l'intervention des studios Warner, retour au calme. Décision est prise d'esquiver la question qu'il qualifiera plus tard de "déplacée"
Ce n'est malheureusement pas un cas isolé. Joaquin Phoenix avait déjà réagi de la sorte face au journaliste Laurent Weil. Comme l'atteste la vidéo ci-dessous, l'émission phare de Konbini avait duré moins de vingt secondes !
Pourtant, à tord ou à raison, quelques œuvres du septième art ont montré leur pouvoir sur la société. Dans les années soixante-dix, la violence gratuite d'Alex DeLarge dans Orange Mécanique provoque l'indignation. Plus tard, le film Scream choque car le tueur prenait plaisir à s’immiscer dans l'entourage de ses victimes. Mais en 2012, la fiction cauchemardesque devient réalité. Lors d'une projection du film Dark Night Rises, James Eagan Holmes grimé en Joker abat froidement douze personnes.
Qu'en pensez-vous ? Joaquin Phoenix a-t-il encore droit à un Joker ?