La star américaine fait son grand retour sur le devant de la scène. En effet, Johnny Depp est passé derrière la caméra pour réaliser un biopic sur la vie du célèbre peintre Amedeo Modigliani. Et le 24 septembre 2024, il était présent au Festival de San Sebastian, en Espagne, pour assister à l’avant-première du film.
Comme à l’accoutumée, le réalisateur de 61 ans devait accorder des interviews aux journalistes de la presse internationale présents sur place. Seulement, cela ne s’était pas passé comme prévu. En effet, ces spécialistes avaient fini par quitter la conférence au bout de quelques minutes. Et le biopic Modi pourrait en faire les frais.
Johnny Depp dans la tourmente ?
Producteur, guitariste, peintre… l’ex de Vanessa Paradis est un homme aux multiples talents. En revanche, il n’est pas connu pour sa ponctualité. Une qualité qui est appréciée dans le milieu journalistique. Et au Festival de San Sebastian, il a, une nouvelle fois, fait attendre les spécialistes.
Et pour couronner le tout, son attaché de presse a imposé un "junket". Il s’agit d’une table ronde avec de nombreux journalistes et qui ne dure que quelques minutes. En plus d’être arrivé en retard, Johnny Depp a demandé à ce que les acteurs du film assistent à cette conférence. Il s’agit, entre autres, d’Antonia Desplat et de Riccardo Scamarcio.
Comme l’a rapporté Télérama, douze journalistes de la presse internationale ont dénoncé l’attitude du cinéaste. Et pour cause, ils ne disposaient que de quelques minutes pour l’interroger sur le biopic Modi. Au bout de 20 minutes, ces spécialistes avaient ainsi quitté la salle et avaient déclaré qu’ils n'allaient rien écrire sur ce film.
Le "junket", une pratique qui fait débat
Alors que le biopic est en compétition au Festival de San Sebastian, le comportement de Johnny Depp pourrait réduire les chances de décrocher la Coquille d'or ce samedi 28 septembre 2024. Selon les informations relayées, ces journalistes voulaient s’entretenir seul avec lui. Mais la star américaine en a décidé autrement.
D’autres célébrités ont aussi adopté la pratique du "junket" lors des interviews. Et les influenceurs aux millions d’abonnés y sont généralement privilégiés. Pour les journalistes spécialisés, il s’agit donc d’un manque de considération pour leur profession.
Qu’en pensez-vous ?