Depuis l’avènement des réseaux sociaux, les candidats de télé-réalité se sont reconvertis en influenceurs, une activité bien plus rentable que de partir en tournage. Seulement, tout a changé à partir du printemps 2022, lorsque Booba a commencé à s’intéresser à leur cas.
Après avoir eu vent des nombreuses plaintes des internautes qui se sont dit floués par certains de leurs placements de produits, l’autoproclamé duc de Boulogne s’est donné pour mission de dénoncer ces pratiques commerciales trompeuses.
Aussi n’a-t-il eu de cesse de les exposer sur la Toile, avant d’attaquer le problème à la source, en s’en prenant à Magali Berdah. Car la plupart de ceux qu’ils surnomment les "influvoleurs" sont signés chez Shauna Events, l’agence de marketing d’influence de celle qui vient d’épouser Stéphane Teboul. Se disant victime de "cyberharcèlement", la jeune mariée a porté plainte contre le rappeur, qui a répliqué en faisant de même.
Le gouvernement prend des mesures
En attendant de connaître l’issue de cette bataille judiciaire, le combat de Booba n’aura pas été vain. Plusieurs élus ont pris son parti et Bruno Lemaire, le ministre de l’Économie, s’est enfin décidé à agir. La France est ainsi devenue le premier pays à reconnaître le métier d’influenceur, désormais soumis à des règles strictes. Il est à présent prohibé de faire la publicité de la chirurgie esthétique et toutes les stories promotionnelles doivent obligatoirement comporter la mention "sponsorisée".
Une loi qui a eu de fâcheuses répercussions sur le train de vie des influenceurs, notamment pour ceux qui avaient préféré mettre fin à leur carrière à la télévision pour monétiser leur quotidien. Aussi, certains font de la résistance, ce qui n’est pas sans conséquences.
Car les autorités sont attentives. Depuis le début de l’année 2023, les agents de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) scrutent avec minutie les stories publiées sur la Toile, pour rappeler à l’ordre ceux qui seraient susceptible d’ignorer la loi, en toute connaissance de cause.
En juin dernier, Illan Castronovo, Julien Bert, Capucine Anav, Anthony Matéo ou bien Simon Castaldi ont été sanctionnés par une administration administrative à épingler sur leur profil Instagram pour une durée de 30 jours. Et une ancienne candidate des Marseillais n’y a pas non plus échappé.
Léna Guillou réagit à la sanction
Ce vendredi 15 septembre 2023, Léna Guillou a été priée par la DGCCRF "de se mettre en conformité". L’autorité lui a rappelé que "toute publication relevant d’un partenariat commercial rémunéré doit permettre d’identifier son caractère de publicité et la personne pour le compte de qui elle est réalisée". Une information qui a été rapportée dans les colonnes de Nice-Matin et qui a immédiatement fait réagir la jeune femme.
Dans une story publiée sur son compte Instagram, l’ex d’Adil Rami a pris la parole pour minimiser les faits et s'est directement adressé au journal local :
Alors, merci Nice-Matin pour ce titre très putaclic, visant une influenceuse niçoise qui fait tout dans les règles et qui s’est faite épingler juste pour des mentions sponsorisées trop petites.
S’est-elle défendue en légende d’une capture d’écran de l’article en question.
La jolie brune a ensuite ajouté que "chaque média qui reconduira cette information se trompe clairement de cible" :
Car si moi je trompe ma communauté, alors je pense qu’on peut épingler 100% des influenceurs sur le Net.
Pour finir, Léna Guillou a rappelé qu'elle avait déjà évoqué son "rendez-vous avec la DGCCRF il y a de ça quelques mois".
Qu'en pensez-vous ?