Licencié pour faute grave à la suite d’une mauvaise blague sur les violences conjugales, Tex a tout perdu. S’il a saisi les Prud’hommes dans le but de réclamer plus d’un million d’euros de dédommagement à France Télévision, son ancien employeur, il n’a pas obtenu gain de cause. Deux ans après avoir été écarté du programme, il a confié sa déception à Jordan de Luxe dans l’émission L’Instant de Luxe :
L'échec du procès, c’est encore pire que d’être viré, parce que ceux qui te virent - pour une raison que je trouve déplorable c’est-à-dire un humoriste qui fait une blague à la télé et qu’on vire - tu ne comprends pas. Mais que le jugement d’une Cour te dit 'non mais ils ont eu raison de vous virer et vous n’aurez rien', c’est redoutable.
Explique-t-il avant d’évoquer le sort de Bruno Guillon, son successeur.
"Je n’en reviens pas que France 2 l’ai laissé faire ça"
On se connaît un tout petit peu puisqu’on a fait des pièces ensemble. Mais je vois en ce moment qu’il est à fond. Il est sur la 2, la 3 et à la radio.
Lance Tex avec amertume.
Moi, j’ai un autre rythme de vie, on ne se croise pas.
Continue-t-il en imaginant ce qu’il pourrait dire à l’animateur s’il le croisait par hasard :
Je lui parlerais de sa carrière en général parce que ça doit être un truc à gérer en ce moment. Pour lui, c’est un moment charnière. Il est trois heures à la télé tous les matins sur W9. Je l’ai vu pendant le confinement. Je n’en reviens même pas que France 2 l’ait laissé faire ça ! Moi, on m’interdisait tout ! Mais tant mieux pour lui.
Lance-t-il un brin jaloux.
Pourtant, Bruno Guillon n’a pas été embauché par W9. La chaîne du groupe M6 s’est seulement contentée de rediffuser La matinale Bruno Guillon dans la radio durant le confinement.