Jeudi 8 mars 2021, une proposition de loi d’Olivier Falorni visant à légaliser l’euthanasie doit être examinée à l’Assemblée nationale. Le but de celle-ci est de garantir le droit à « une fin de vie libre et choisie ».
Cette loi permettra alors aux personnes « en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable », une mort « rapide et sans douleur » grâce à une assistance médicale.
Line Renaud est pour et le fait savoir !
Une lettre aux députés
C’est le 3 avril 2021 que Line Renaud a adressé une lettre aux députés, espérant pouvoir leur faire comprendre son point de vue et les faire pencher en faveur de cette loi.
Les députés auront à examiner un texte capital. Je leur adresse aujourd’hui cette lettre. Je compte sur vous qui nous représentez, pour voter cette loi qui donnera à chacun la possibilité de choisir sa fin de vie. C’est un progrès essentiel qu’on ne doit plus empêcher.
a-t-elle écrit avant de rappeler à quel point l’euthanasie est une liberté qui ne doit plus être tabou.
Notre liberté ultime et souveraine : celle de mourir dans la dignité ! Ayant vécu libre et digne, je ne peux imaginer mourir enchaînée et contrainte. Si notre vie nous appartient, il doit absolument en être de même pour notre mort.
Une expérience qui la fait parler
Si Line Renaud semble être décidée sur le sujet, c’est avant tout parce qu’elle a pu constater les dégâts de la maladie et les souffrances qu’elle peut causer.
Celle de mon mari, de ma mère, de tant de malades du Sida. La dernière en date est celle de la mère d’une amie qui travaille à mes côtés depuis très longtemps. Elle a dû supporter une souffrance atroce que la loi actuelle n’a pas un instant permis de soulager. Aussi admirables soient-ils, les médecins n'ont pas été en mesure d'empêcher ce calvaire et cette femme ne s'est pas éteinte paisiblement, dignement, ainsi qu'elle le souhaitait.
On ne doute pas que le sujet continuera à faire débat. Cependant, il est à noter que, même si la loi ne passe pas, c’est la toute première fois qu’un texte sur l’euthanasie a été adopté en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Affaire à suivre…