Depuis plusieurs années, Lio a fait son combat la lutte contre les violences faites aux femmes, elle qui a été victime d’inceste quand elle était enfant. L’interprète de Fallait pas commencer est particulièrement sensible à cette cause.

Alors que le chef de l’État a récemment décerné la Légion d’honneur à Thierry Ardisson pour ses 36 ans de carrière à la télévision, la chanteuse de 61 ans est montée au créneau. Au cours de cet entretien accordé au journal 20 Minutes, elle a ainsi dépeint un portrait peu reluisant de l’homme en noir. Emmanuel Macron en a aussi pris pour son grade.

"Il n'a pas de parole"

À titre d’information, la Légion d’honneur est attribuée en remerciement de services rendus au pays. Raymond Aabou, chroniqueur de TPMP, a tenu à le rappeler. Pour rappel, Thierry Ardisson a eu droit à ce privilège lors d’une cérémonie organisée à l’Élysée le 11 avril 2024. Une distinction qui fait débat.  

Dans les colonnes de Libération, l’autrice française Christine Angot a notamment dénoncé la Légion d’honneur décernée à l’animateur de 75 ans. Et pour cause, l’écrivaine s’est dite victime d’humiliation, à plusieurs reprises, dans les émissions de l’homme en noir. Elle a ainsi exprimé son indignation concernant ce geste du locataire de l’Élysée. "Macron la donne, la gifle", a-t-elle déclaré.

Au cours de cet entretien, Lio a été invitée à donner son avis sur cette polémique, elle qui ne porte visiblement pas dans son cœur Thierry Ardisson.

Je n’ai pas lu sa tribune mais fondamentalement dans ce que vous me dites, oui, je suis d’accord. De toute façon, les gifles, ça fait depuis que monsieur Macron est arrivé au pouvoir que Foutriquet nous en fout l’une après l’autre (…) Maintenant que je sais que ce monsieur ne fait que ça, j’ai aussi entendu ses prises de position sur Gérard Depardieu. Je sais qu’il n’a pas de parole, qu’il s’en fout des femmes.

Lio tape du poing sur la table

Lors de cette même interview, la sexagénaire, abstinente depuis plus de dix ans, a expliqué que la politique du président de la République reflète la triste mentalité de certains. Bien que "la parole se libère", elle souhaite que "l’oreille se détende aussi".

Cela représente bien l’état d’esprit de la France par rapport aux violences faites aux femmes et aux enfants, et aux homosexuels et aux personnes trans (…) S’il n’y a pas d’oreille, on peut crier dans le désert très longtemps.

Voilà qui est dit !