Le beurre et l’argent du beurre. Marie-Sophie Lacarrau a manifestement tenté d’illustrer ce dicton de la façon la plus manifeste possible. La présentatrice a en effet repris les rênes du 13h de TF1 et ce, depuis le 4 janvier.
Elle est la successeur de Jean-Pierre Pernaut, celui qui a été le maître incontesté de cette tranche d’info durant plus de 30 ans. La présentatrice a donc été choisie parmi plusieurs candidats pour reprendre ce JT, très important au vu des audiences et de la popularité de celui-ci.
Mais pour reprendre ce poste, Marie-Sophie Lacarrau a dû laisser tomber le service public où elle officiait depuis 20 ans. Marie-Sophie Lacarrau occupait en effet un poste similaire sur France 2. Et au moment d’annoncer sa décision à la direction de France 2, il semblerait que la présentatrice ait tenté de profiter de la situation.
Des indemnités de départ ?
Selon les informations du Parisien, le 17 septembre, Marie-Sophie Lacarrau présente son dernier 13h sur France 2, sans savoir cependant qu’il s’agit du dernier. Juste après, elle a rendez-vous avec Laurent Guimier, directeur de l’information de France Télévisions.
Elle lui annonce à ce moment-là qu’elle quitte le service public pour TF1. L’entretien est écourté et Marie-Sophie Lacarrau a ensuite une réunion, cette fois avec la directrice de l’information. Elles conviennent ensemble que la présentatrice effectuera son dernier JT le lendemain, soit le 18 septembre.
Mais les plans vont changer. En effet, toujours d’après Le Parisien, Marie-Sophie Lacarrau se présente chez le DRH de France Télévisions à 18h le 17 septembre. Elle entre dans le bureau avec un objectif bien précis, celui de bénéficier du plan de départs volontaires prévu pour jusqu’en 2022. La présentatrice compte donc obtenir des indemnités, d’un montant très élevé pour elle. En effet, ayant 20 ans de service public derrière elle et un salaire brut annuel de 110 000 euros, Marie-Sophie Lacarrau pouvait prétendre à 160 000 euros d’indemnité, le plus haut plafond prévu.
Marie-Sophie Lacarrau a démenti
Sauf que cette démarche, entreprise sans avertir sa hiérarchie, heurte énormément même si elle est tout à fait légale. Et pour cause, si Marie-Sophie Lacarrau part, c’est parce qu’elle a trouvé un autre travail tout aussi bien payé. Demander des indemnités basées sur de l’argent public est donc très mal vu.
L'initiative remonte aux oreilles de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions. Celle-ci apprécie très peu et décide de mettre fin immédiatement aux fonctions de Marie-Sophie Lacarrau, sans JT d’adieu.
La présentatrice a depuis démenti mais Le Parisien a indiqué maintenir ses informations. France Télévisions n’a pas fait de commentaires.