Ce jeudi 4 juin 2020, une semaine après la disparition de Guy Bedos, de nombreuses personnes lui ont fait leurs adieux. À l’église de Saint-Germain-des-Prés, Muriel Robin. Elsa Zylberstein, Jean-Paul Belmondo, Elie Semoun, Jean Dujardin et tant d’autres ont tenu à rendre hommage à l’artiste emporté par la maladie d’Alzheimer. Parmi eux, Michel Drucker, ami de longue date de l’humoriste et proche de la famille.
Ce vendredi 5 juin 2020, encore sous le choc de cette disparition, l’animateur a évoqué, sur CNews, les derniers jours de celui qu’il aimait tant.
"Il a terminé sa vie ailleurs"
Dans une lettre publiée par Paris Match, Victoria Bedos confiait que le confinement avait tué son père :
Je t’en veux de ne plus être là, papa. Et je m’en veux. J’en veux à ce putain de corona, putain de confinement qui nous a éloignés de toi avec Nicolas ! On n’a pas pu venir te voir par peur de te tuer en t’embrassant. Et on t’a tué en ne venant pas t’embrasser finalement. Tu as cessé de manger, de marcher, de lutter. A quoi bon puisque mes enfants ne m’aiment plus ? Maman avait beau te rappeler que c’était à cause du confinement, tu ne voulais pas, ne pouvais plus comprendre.
Un avis que partage Michel Drucker, persuadé que Guy Bedos serait encore en vie s’il avait pu passer davantage de temps avec ses enfants :
C'est le grand chagrin, que les deux derniers mois de sa vie, ses enfants auraient voulu le voir tous les jours, et ils n'ont pas pu. Il a terminé sa vie l'esprit ailleurs, triste. Cette pandémie est arrivée à un moment terrible, à une période où sa famille voulait le voir et où il avait besoin de voir sa famille.
Regrette l’animateur, bouleversé.