La rappeuse Nicki Minaj a créé la polémique le 12 septembre en publiant un drôle de message sur Twitter. À cette date, se tenait en effet le MET Gala. Mais la chanteuse n’y était pas. En cause ? Son refus de se faire vacciner contre le Covid-19 tant qu’elle n’avait pas fait "ses recherches".
Une méfiance qu’elle a expliquée par une anecdote saugrenue :
Mon cousin à Trinidad ne fera pas le vaccin parce que son pote l'a fait et il est devenu impuissant. Ses testicules ont enflé. Il était sur le point de se marier, et maintenant la fille a annulé le mariage. Alors, prions juste à ce sujet et faites en sorte d’être à l’aise avec votre décision et non pas forcés.
La Maison Blanche a proposé un appel à Nicki Minaj
Cette intervention publique d’une personnalité suivie par plus de 22 millions de personnes n’est évidemment pas passée inaperçue. Les hommes politiques se sont saisis de cette opinion soit pour l’appuyer, soit au contraire, pour la dénoncer.
C’est notamment le cas de la Maison Blanche. Le 15 septembre, la rappeuse s’est à nouveau exprimée, cette fois pour assurer qu’elle avait été invitée à la Maison Blanche pour discuter du vaccin. Elle a dit avoir accepté cette invitation.
Une responsable de la Maison Blanche a quant à lui démenti l’invitation en personne mais a indiqué qu’un échange téléphonique avec un médecin avait été proposé afin de faire disparaître les doutes de Nicki Minaj :
Comme nous l'avons fait avec d'autres, nous avons offert un échange téléphonique à Nicki Minaj avec l'un de nos médecins pour répondre à ses questions à propos de la sécurité et l'efficacité du vaccin.
Ces propos évoqués jusqu'au Royaume-Uni
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a lui aussi dû évoquer ce sujet en conférence de presse. Il était accompagné du médecin-chef de l’Angleterre, Chris Whitty, qui a déclaré :
Il y a un certain nombre de mythes qui circulent, dont certains sont clairement ridicules.
Nicki Minaj a ensuite envoyé un message vocal délirant à Boris Johnson. Elle y prétendait être née au Royaume-Uni, être allée à l’université avec Margaret Thatcher et que cette dernière lui avait dit "beaucoup de gentilles choses" sur Boris Johnson. Le tout avec un accent britannique.
Si quelqu’un a compris, qu’il nous fasse signe !