Installé en famille depuis 2012 à Hidden Hills, un quartier huppé et sécurisé de Los Angeles, Omar Sy n’en oublie toutefois pas la France, où il est régulièrement de passage. En avril dernier, il était ainsi reçu sur le plateau de Quotidien, pour faire la promotion de son livre Viens, on se parle, paru aux éditions Albin Michel. Dans cet ouvrage écrit en collaboration avec la journaliste Elsa Vigoureux, l’acteur évoque son parcours artistique, mais donne aussi sa vision de l’évolution de la société. Et son constat est plutôt pessimiste, comme il l’avait confié à Yann Barthès :
Les notions de justice, d’égalité, on n’en a plus du tout. Justement parce qu’on a ces gens qui sont en train de cracher leur haine et de mettre au goût du jour une France avec des idées bien arrêtées.
Avait-t-il déploré, rappelant que "ces idées ont conduit la France dans des idées très, très sombres".
Il y a quelques semaines, Omar Sy inaugurait un cinéma à son nom, dans sa ville natale de Trappes, à laquelle il reste très attachée. Un évènement marquant qui a réuni ses proches et amis, dont Jamel Debbouze, également originaire de la commune des Yvelines.
Il y a quelque chose de magique avec cette ville. (…) Quand je vois un Trappiste n’importe où dans le monde, j’ai l’impression de croiser un frère.
A déclaré l’ancien acolyte de Fred Testot.
Un artiste rebelle ?
Cette année, Omar Sy a monté les marches de la 77ème édition du Festival de Cannes, qui s’est tenu du 14 au 25 mai 2024. Mais alors qu’il était membre du jury, l’interprète de Lupin a suscité la polémique sur les réseaux sociaux, après avoir manqué au protocole du prestigieux événement qui récompense les stars du 7ème art.
Omar Sy s’est vu reprocher d’avoir sorti son téléphone portable et d’enchaîner les selfies avec la foule, devant les photographes. Il a également pris en photo d’autres membres du jury, ce qui lui aurait valu un rappel à l’ordre. Cependant, Thierry Frémaux, le délégué général du festival, a précisé par la suite que les membres du jury n’avaient pas à se plier à de quelconques convenances ou exigences. Mais plus récemment, c’est pour une toute autre raison qu’Omar Sy vient de refaire parler de lui.
La fureur de vivre ?
En effet, le mari d’Hélène Sy a vient d'être condamné en Suisse pour deux infractions graves au Code de la route. Selon une ordonnance pénale, dont les informations ont été relayées par 20 minutes Suisse, l’acteur d’Intouchables aurait commis deux excès de vitesse significatifs dans le canton de Genève, l’an dernier. Le 19 juillet 2023, la moto d’Omar Sy a été flashée à 92 km/h sur une route de Troinex, limitée à 50 km/h. Le lendemain, un autre excès de vitesse était enregistré à 98 km/h sur une route de Calgary, limitée à 60 km/h. Malgré avoir été sollicité par les autorités suisses à plusieurs reprises, Omar Sy n’a pas jugé utile de répondre aux convocations. Aussi, la justice vient de rendre son verdict.
Reconnu coupable de "violation grave des règles de la circulation routière", le comédien de 46 ans s’est vu infliger 105 jours-amende à 300 francs suisses chacun, soit plus de 30 000 francs suisses (environ 32 400 euros). Il a néanmoins pu bénéficier d’un sursis de trois ans en raison de l’absence d’antécédents en Suisse. Cependant, il devra également s’acquitter d’une amende de 6300 francs suisses et des frais de procédure de 260 francs suisses.
Ce n'est pas la première fois qu'Omar Sy est épinglé pour le même motif. En 2008, il avait déjà été contrôlé à 185 km/h sur sa moto dans les Yvelines, une vitesse réduite par la suite à 175 km/h dans une zone limitée à 110 km/h. À l'époque, il avait dû abandonner son véhicule sur place.
Omar Sy dispose d’un délai pour faire opposition de la décision du tribunal, qui rappelle que personne n’est au-dessus des lois.