Il ne semble plus faire de doute que tous les Français ne portent pas Emmanuel Macron dans leur cœur. Du moins, c’est la conclusion qu’on peut tirer d’un récent événement qui a failli faire perdre à la France son actuel président.
Le dimanche 10 novembre 2019, deux hommes âgés respectivement de 30 et 45 ans, dont on ne connait que les initiales H. et A., ont fomenté de prendre la vie de l’actuel président français, Emmanuel Macron. Près d’un mois après les faits, le Journal du dimanche, relayé par Purepeople, nous livre quelques détails sur cette affaire.
L’un des individus voulait abattre Emmanuel Macron
Dans son édition du 8 décembre 2019, le Journal du dimanche rapporte que « les enquêteurs ont rassemblé suffisamment d’éléments jugés probants ». Les perquisitions menées par la direction générale de la sécurité (DGSI), qui a mené l’enquête et procédé aux écoutes téléphoniques et recueilli les témoignages, a confirmé que les individus ont monté un « plan d’attentat ». Le Journal affirme même que les personnages étaient « particulièrement motivés ».
Selon les agents de la lutte antiterroriste, les deux hommes étaient membres du groupe d’ultradroite « les Barjols », faisant référence aux légionnaires français au Mali. Ils auraient également prévu d’assassiner Emmanuel Macron au cours des commémorations de la Grande Guerre.
Apparemment, l’homme de 45 ans a demandé à un autre membre du groupe de lui fournir une arme pour abattre Emmanuel Macron. Il avait même « visité des bunkers, vestiges des guerres mondiales dans l’est de la France, pouvant servir de base de repli après l’attentat ».
Le mobile serait le patriotisme
Les deux individus ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et ont été placés en détention.
Le Journal du dimanche rapporte également qu’:
Un important matériel informatique comprenant des écrits encore en cours d’analyse et des armes détenues sans autorisation ont aussi été saisis.
Selon les prévenus, il était de leur devoir d’intervenir étant donné qu’ils pensent que le pays est à la dérive avec la double menace que représentent, selon eux, les musulmans et les migrants.