Candidat à l'élection présidentielle, Éric Zemmour fait, actuellement, le tour des plateaux télé. Aussi était-il présent, ce dimanche 23 janvier, dans C dans l'air. Le temps des élections, chaque dimanche et durant quatre semaines, Caroline Roux recevra les huit candidats en lice pour devenir le nouveau président de la République.
Pour ce premier numéro, c'est Yannick Jadot et Éric Zemmour qui étaient présents pour évoquer "les grands enjeux internationaux et quelques thématiques de politique intérieure se jouant souvent à l'international". Et durant son passage dans l'émission de France 5, celui qui s'apprêterait à devenir papa pour la quatrième fois s'est laissé aller à quelques confidences.
Éric Zemmour réformé
En effet, s'il tient à rester discret en ce qui concerne sa vie privée, Éric Zemmour n'émet aucune réticence à parler de sa jeunesse. Il a, ainsi, révélé la raison pour laquelle il avait échappé à son service militaire, qui n'est plus obligatoire en France depuis vingt-cinq ans :
C'est ma grande déception.
A commencé celui qui est en couple avec sa conseillère. Et d'expliquer vaguement qu'il avait été réformé pour raisons médicales :
J'ai fait mes trois jours, j'étais parti pour… Mais comme j'avais des problèmes de genoux catastrophiques...
Depuis, Éric Zemmour "va mieux", se "protège" et a manifestement trouvé une autre manière de servir le pays.
Pas l'âme d'un soldat
Si le principal adversaire de Marine Le Pen n'a pas été reconnu apte, bien qu'il fût volontaire à s'enrôler, d'autres personnalités ont, en revanche, usé de stratagèmes ingénieux pour se soustraire à leur devoir. Yvan Attal a avoué qu'il s'était fait passer pour dépressif, tandis que Michaël Youn déclarait avoir joué au fou lors des entretiens.
L'acteur Alain Chabat est quant à lui allé bien plus loin. Il n'a pas hésité à faire une fausse tentative de suicide à l'aide de somnifères.
Obligatoire en France pour tous les hommes de la nation âgés de 20 ans depuis sa création le 5 septembre 1798, le service militaire a été suspendu par le président Jacques Chirac en 1997.