Il y a quelques jours, François Hollande annonçait la disparition de son père, Georges, 96 ans, dans un Ehpad. Il avait été placé dans l'établissement il y a un an, suite à une chute dans son appartement cannois. Survenu en pleine crise sanitaire, ce décès n'aurait aucun lien avec le coronavirus. En effet, l'homme politique de 65 ans a immédiatement précisé que la mort de son papa est "sans lien apparent avec le Covid-19."
Un deuil rendu difficile à cause du Covid-19
La pandémie de coronavirus qui sévit en ce moment a rendu les choses encore plus compliquées pour François Hollande. Comme de nombreuses autres personnes dont les proches sont en Ehpad, l'ancien président n'a pas pu rendre visite à son père. Malheureusement, il a encore moins pu lui faire ses adieux. Lors d'un entretien avec l'AFP, il a expliqué :
Il est plus douloureux, pour beaucoup de Français, de perdre un être cher dans cette période où il est impossible d’aller leur rendre visite. Ne pas pouvoir les voir avant leur départ est une situation cruelle pour beaucoup d’entre nous. Je me suis astreint moi aussi à cette discipline. Nous avons eu des conversations au téléphone avec mon père, mais je n’ai pas pu le visiter. Et j’ai dû attendre qu’on le sorte de l’Ehpad pour le voir dans une chambre funéraire le lendemain.
L'organisation des obsèques a aussi été une épreuve pour François Hollande. Un proche du compagnon de Julie Gayet a confié au Parisien :
Le président a été confronté, comme beaucoup de familles, à la douleur de ne pas pouvoir dire au revoir à son père.(...) Il s'est heurté aux difficultés de l'organisation des obsèques qui ont eu lieu dans la région parisienne.