Jean-Michel Blanquer, habitué des déclarations polémique a encore frappé le 29 août en déclarant que l’allocation de rentrée scolaire était parfois utilisée à mauvais escient. Dans l’émission Dimanche en politique sur France 3, il a ainsi déclaré :

On sait bien, si on regarde les choses en face, que parfois il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments.

Il a ensuite réaffirmé son propos face à Rémy Buisine de Brut. alors que le journaliste lui démontrait que cette affirmation était totalement fausse. Et il semblerait que le ministre de l'Éducation ne soit pas non plus soutenu au sein du gouvernement.

"L'objectif c'est de soutenir"

Le Premier ministre, Jean Castex, invité lui aussi à la télévision dans On est en direct le 4 septembre, s’est complètement désolidarisé de cette déclaration en bottant en touche toutefois :

On ne va pas aller regarder s'ils (ceux qui reçoivent les allocations) ont acheté du matériel scolaire avec d'autres revenus que cette allocation... C'est impossible à contrôler, ce n'est pas notre esprit. L'objectif c'est de soutenir, c'est une mesure de pouvoir d'achat destinée à des familles pauvres ou dans le besoin. C'est une allocation utile.

Olivier Véran avait déjà taclé Jean-Michel Blanquer

Olivier Véran, le ministre de la Santé, s’était déjà placé en complète opposition aves son collègue du gouvernement en déclarant sur France Bleu :

Figurez-vous que c'est mon ministère qui assure le versement de l'allocation scolaire et qui gère la question de la précarité dans notre pays. Peut-être qu'il y a une partie de l'allocation (...) qui ne sert pas qu'à acheter des fournitures aux enfants. Et alors ? On ne remplace pas un cartable parce que c'est la rentrée, on le remplace parce qu'il est usé Je ne suis pas choqué si l'allocation de rentrée scolaire est utilisée pour une facture d’électricité.

Un tacle cette fois totalement clair à Jean-Michel Blanquer de la part d’Olivier Véran. Aucune surprise à cela lorsqu’on sait que les deux hommes ne se supportent pas. Ils se sabotent ainsi mutuellement dès qu’ils le peuvent.