Ce lundi 22 juillet 2024, France 2 a diffusé un documentaire intitulé Le pari des jeux. L’occasion pour les téléspectateurs de découvrir les coulisses de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. À l’instar de Tony Estanguet, président du COJOP, des acteurs politiques ont notamment participé à une réunion de budget.
Valérie Pécresse et Anne Hidalgo étaient présentes autour de la table alors que la hausse du budget alloué aux JO était au cœur des discussions. Et inévitablement, les deux femmes politiques ont eu un vif accrochage. La présidente du conseil régional d'Île-de-France Mobilités (IDFM) n’a d’ailleurs pas hésité à sortir la sulfateuse pour régler ses comptes avec la maire de Paris.
Valérie Pécresse s’offusque, Anne Hidalgo tempère
L’inimitié entre les deux femmes politiques ne date pas d’hier. Il faut bien l’avouer, elles ne se portent pas dans leur cœur. En effet, Valérie Pécresse et Anne Hidalgo, qui s’est baignée dans la Seine, ne cessent de s’envoyer des piques. En décembre dernier, la mairie de Paris a notamment demandé à la présidente d’IDFM d’annuler les hausses de tarif dans les transports pour les JO.
Pour couronner le tout, Anne Hidalgo a accusé Valérie Pécresse d’impréparation pour les transports avant les JO. Lors de cette réunion, l’ex-membre des Républicains a donc eu l’occasion de répondre à sa rivale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas mâché ses mots.
"Au départ on était sur un budget de 200 millions, là on en est à 252 millions d’euros et on nous demande davantage", avait-elle déclaré, filmée par les caméras de France 2. Et de poursuivre tout en interpellant Anne Hidalgo.
Si nous devons nous engager sur un budget supérieur, j'aimerais bien que les partenaires autour de cette table disent du bien des transports en commun (…) parce que je ne donne pas de l'argent pour me faire taper sur la g*eule !
"Je ne dis pas que Paris est une ville de m*rde"
Alors que les surcoûts des transports en commun font grincer des dents, Anne Hidalgo a tenu à répondre à Valérie Pécresse. "Franchement, la taxe foncière de Paris est partie largement là-dedans", a-t-elle répliqué. Ce, avant de se faire couper la parole. "Moi je ne dis pas que Paris est une ville de m*rde !", a rétorqué celle qui s’est justifiée après l’annulation d’un concert de Beyoncé.
"Mais moi non plus, je ne dirais pas tout ça", lui a répondu la maire de Paris. Et à la présidente d’IDFM de conclure : "Sur les transports, ça se discute".
Les tensions ne risquent pas de s’apaiser de sitôt. Qu’en pensez-vous ?