L’élection présidentielle de 2022 se précise de plus en plus. Même si le vrai combat électoral n’a pas encore commencé, petites piques et coups en-dessous de la ceinture ne cessent de fuser de tous les côtés de l’échiquier politique.
Et ce n’est pas l’extrême-droite qui va démentir cette affirmation. Marine Le Pen est attaquée même dans ses rangs, certains pointant du doigt son manque de charisme et les mauvais résultats du Rassemblement National aux dernières élections. Et en plus de ces problèmes déjà bien lourds à porter pour la présidente du RN, depuis quelques mois, se profile une nouvelle menace.
Vraie candidature ou poudre aux yeux ?
Des rumeurs, de plus en plus insistantes, voient en Eric Zemmour, un nouveau candidat à la présidentielle. Le polémiste fétiche de CNews, encore plus à droite que le Rassemblement National, a tout d’abord démenti.
Et puis, il semblerait qu’au fil du temps, il se soit laissé tenter par une entrée en politique. Selon plusieurs sources, ses proches ont tâté le terrain pour voir de quels soutiens officiels il pourrait bénéficier en cas de candidature.
Même s’il n’est toujours pas déclaré, le CSA vient de décider de décompter son temps de parole comme celui d’un candidat à la présidentielle. Ce qui signifie en clair qu’Eric Zemmour ne pourra plus assurer son émission quotidienne Face à l’info sur CNews.
Marine Le Pen montre les dents
Des sondages ont déjà décidé de prendre la présence d’Eric Zemmour pour acquise en tant que candidat. Et le dernier sondage Harris Interactive le crédite de 10% d’intentions de vote. Sur ces 10%, 4 points viendraient d’électeurs de Marine Le Pen. C’est donc un gros manque à gagner qui se profile pour la femme politique si Eric Zemmour entre vraiment dans l’arène.
Mais L’Obs rapporte que Marine Le Pen tente d’afficher à tout prix son absence de crainte face au polémiste. Ainsi, elle l’a croisé dernièrement et voice ce qu’elle lui a lancé :
Je n'ai peur de rien, monsieur. Je ne crois pas à ta théorie. Les Français n'attendent pas un Donald Trump.
Mais manifestement, en coulisses, il en est tout autre. Selon l’enquête de plusieurs médias, la présidente du RN et son entourage craignent réellement Eric Zemmour et tentent à tout prix de le discréditer, afin d’éviter une réelle candidature.