Ce mardi 1er mars, Marine Le Pen était l’invitée de l’émission Face à BFM, présentée par Maxime Switek. La présidente du Rassemblement National s’est prêtée au jeu des questions des téléspectateurs mais également des journalistes présents sur le plateau.
Mais visiblement, ces derniers semblaient plus intéressés par les rapports qu’entretient la candidate à l’élection présidentielle avec son illustre famille que son programme politique.
Des questions jugées trop indiscrètes
Une téléspectatrice lui a d’abord demandé s’il était “compliqué de candidater quand on est la fille de Jean-Marie Le Pen et la tante de Marion Maréchal”. Ce à quoi Marine Le Pen a répondu :
Pour le coup, non, ça fait quand même la troisième fois. Donc, à priori, ça ne doit pas être si difficile que ça.
La journaliste Amandine Atalaya s’est alors permis de faire remarquer que depuis sa première candidature, ses relations avec sa nièce se sont quelque peu détériorées :
D’accord, mais permettez-moi de vous dire que ça, c’est mon affaire personnelle, enfin !
A commencé à s’agacer l'ex-compagne de Louis Alliot. Elle a toutefois bien voulu indiquer :
Moi, j’ai une famille un peu particulière, je l’avoue. Ce sont des relations familiales qui parfois s’entrechoquent avec des combats politiques.
Marion Maréchal ne partage plus les mêmes opinions politiques que sa tante. D’ailleurs, lorsque celle-ci a été interrogée sur un “possible ralliement” de sa nièce au parti d’Éric Zemmour, la réponse de la candidate du RN a été sans équivoque :
Vous pouvez enlever “possible”.
Amandine Atalaya lui a alors demandé la dernière fois qu'elle l'avait vue, avant de se faire envoyer sur les roses :
Non mais ça ne vous regarde pas, ça, Madame Atalaya ! Ça, ça relève de ma vie personnelle.
A répliqué Marine Le Pen, excédée.
Une réconciliation impossible ?
Comme elle l’a déclaré dans l’émission, Marine Le Pen est “convaincue” que sa nièce envisage de rejoindre le parti d’Éric Zemmour, Reconquête. Un revirement dont elle s’est dite “attristée personnellement” et qui l’a “plongée dans un abîme de perplexité politiquement”.
Alors que la plupart des sondages disent que l’ancien complice d’Éric Naulleau a de grandes chances d’accéder au second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen est quant à elle persuadée du contraire. Elle a d'ailleurs affirmé qu’elle était “la seule à pouvoir battre Emmanuel Macron” car Éric Zemmour “n’a aucune chance d’arriver au second tour et n’a aucune chance de gagner face à Emmanuel Macron”.
La prétendante à l’Élysée a ensuite adressé un petit tacle à Marion Maréchal, qui s’apprête, selon elle, à faire le mauvais choix :
Quand on se dit défenseur de la France, quand on souhaite un avenir pour notre pays de sécurité, de prospérité, quand on veut défendre la civilisation, à l’évidence, on doit soutenir le candidat qui est le plus à même de gagner face à Emmanuel Macron.
Pour le moment, l’ancienne députée du Vaucluse, qui s'est retirée de la vie politique en 2017, n’a pas encore révélé à quel candidat elle comptait donner sa voix.