Enfin ! Le domaine de la culture renaît un peu de ses cendres. Depuis le 19 mai, les salles de cinéma, de spectacle, les théâtres, les musées et les monuments peuvent rouvrir et accueillir du public.
Une réouverture attendue de pied ferme par les acteurs du monde de la culture. Ils ont en effet touchés de plein fouet par le Covid-19 et dans l’interdiction depuis de longs mois d’exercer leur métier.
"Ce genre de propos est un peu hallucinant"
Et durant cette période, une personnalité politique a cristallisé bien des critiques. Il s’agit de Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture. La femme politique elle-même touchée par le Covid-19, a pris la parole dans une interview de Paris Match diffusée le 19 mai.
Elle a estimé que les critiques virulentes dont elle a fait l’objet étaient injustes au vu des initiatives prises par le ministère pour limiter les pertes subies par le secteur :
Quand un gouvernement donne 11 milliards d’euros à la culture pendant la crise, ce genre de propos est un peu hallucinant.
Roselyne Bachelot persuadée que les critiques vont cesser
La ministre de la Culture a aussi déploré le peu de connaissances de certaines personnes très mécontentes de l’action du gouvernement. Elle les a appelées à se renseigner sur le "fonctionnement de l’État" :
On m’a quand même dit un jour : "Ce n’est pas l’Etat qui nous aide mais le CNC !" J’ai dû expliquer à mon interlocuteur que c’était la même chose ! Un chanteur lyrique à qui j’expliquais combien la France avait choisi, d’une façon inédite au monde, de soutenir les artistes et le secteur culturel, m’a répondu : "Oui très bien, mais pendant la crise, vous ne m’avez pas donné d’applaudissements…" Effectivement, je n’ai pas ça en stock…
Mais Roselyne Bachelot est persuadée que ces remarques désagréables vont se tarir d’elles-mêmes dès la réouverture des lieux de culture :
Le jour où ces mêmes artistes auront retrouvé leur vie normale, ils n’auront plus rien à cirer de la ministre.