Les élection présidentielles arrivent à grands pas. Aussi, en cette fin d'année, chaque candidat défend son programme sur les réseaux sociaux ou sur les plateaux télé. Si l'attention se porte actuellement surtout sur Éric Zemmour, qui n'est pas officiellement candidat mais a de nombreux sympathisants, Xavier Bertrand est quant à lui bien en course pour devenir président de la République.
Ce jeudi 30 septembre, l'ancien ministre du Travail était reçu sur le plateau de 20h22 pour défendre sa candidature. Sûr de lui, Xavier Bertrand s'est présenté comme l'homme de la situation pour apporter le changement tant attendu par les Français. Mais il ne s'attendait certainement pas à ce que les mots lui manquent après une petite réflexion d'Anne-Sophie Lapix.
Xavier Bertrand pris de court
Le président de la région des Hauts-de-France expliquait dans ce nouveau rendez-vous intégré au JT de France 2 pourquoi il fallait voter pour lui :
Les électeurs de la droite et du centre, comme une majorité de Français, veulent que cela change. Je suis celui qui peut porter ce changement.
Et d'ajouter, convaincu :
Vous pensez sérieusement que si je n'étais pas aujourd'hui le mieux placé, je serais devant vous pour vous présenter mon projet ?
Ce à quoi Anne-Sophie Lapix a répondu :
Enfin, pour l'instant, vous n'êtes même pas aux second tour dans les sondages…
Une réplique à laquelle ne s'attendait visiblement pas Xavier Bertrand, qui a mis quelques secondes à réagir :
Vous savez pertinemment qu'aujourd'hui, je suis le seul qui peut me qualifier pour le second tour et le seul même à l'emporter.
A-t-il insisté après un léger moment de flottement. "Moi, je n'en sais rien", a alors déclaré la journaliste, mettant fin à un échange qui a été grandement commenté sur les réseaux sociaux.
Un candidat qui se la joue solo
Xavier Bertrand, qui est à 14% d'intention de vote, devant Valérie Pécresse (12%), le meilleur score à droite, ne ferait toutefois pas vraiment l'unanimité au sein de son parti. Il vient en effet d'annoncer qu'il ne participera pas "à un congrès d'affrontement".
Ce qui signifie que l'homme de 56 ans souhaite que l'union se fasse surtout autour de sa candidature. De quoi susciter l'agacement de ses opposants parmi les membres des Républicains :
Il a l'image du type sympathique, du bon gros sympathique mais en privé, les gens du conseil régional m'ont dit que c'était quelqu'un d'absolument odieux.
Avait déclaré sur Sud Radio le journaliste Ian Hamel, auteur du livre Xavier Bertrand, l'obstiné, éd. L'Archipel.