Ce mercredi 19 avril 2023, Pierre Ménès a une fois de plus fait face à la justice. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le journaliste sportif à deux mois de prison avec sursis pour agression sexuelle. En revanche, il a été relaxé dans deux des trois affaires qui lui étaient reprochées.
Pierre Ménès condamné a deux mois avec sursis
Depuis plusieurs mois, Pierre Ménès est dans la tourmente. Poursuivi par trois femmes pour agression sexuelle, il est enfin fixé sur son sort. Et le journaliste sportif a bénéficié de deux relaxes intégrales. La première concerne l'hôtesse du Parc des Princes, la seconde concerne une des deux vendeuses de la boutique Nike des Champs-Élysées. En revanche pour le dernier cas, l'ancien consultant de Canal + a été reconnu coupable pour une partie des faits.
Le tribunal a jugé que le contact décrit par la vendeuse du magasin des Champs-Elysées était corroboré par les vidéos. Quant au reste, le président a estimé qu'il y avait un doute conséquent et qu'il ne pouvait entrer en voie de culpabilité.
La peine de deux mois avec sursis s'accompagne d'un an inéligibilité. En revanche, Pierre Ménès n'a reçu aucune amende et son identité n'a pas non plus été inscrite au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
Le journaliste est prêt à faire appel de la décision
À la sortie de la salle, ses avocats se sont dits plutôt satisfaits de cette décision. Me Arash Derambarsh regrette tout de même que Pierre Ménès ait été condamné pour avoir touché les mains d'une vendeuse. Il dénonce également la décision prise sur le fondement d'une vidéo délibérément détruite par le procureur de la République, comme il l'a expliqué au journal L'Equipe :
On se fonde sur une vidéo qui a été délibérément détruite par le procureur de la République. C'est inacceptable. Et on va désormais se fonder sur cette décision pour dire : ''Si vous touchez les mains de quelqu'un, même par inadvertance, cela peut être une agression sexuelle.'' C'est scandaleux.
Très fatigué, Pierre Ménès n'a pas assisté au délibéré de son procès. En revanche, il a pris la décision de faire appel de cette décision. Selon lui, il n'a rien fait du tout. Pas question donc d'être condamné pour ce genre de faits. Affaire à suivre...