"J'ai beaucoup de mal à croire que l'homme que j'ai connu, aimé follement, et que je connais très bien, ait pu réécrire son histoire, renier son sang et son histoire en déshéritant et en ne donnant pas le droit moral (sur ses oeuvres, ndlr) à ses enfants", a déclaré Sylvie Vartan, dans un entretien avec Laurent Delahousse sur France 2.
"C'est inimaginable la violence et le reniement d'un père. Je ne crois pas que Johnny était capable de cela", a-t-elle ajouté, affirmant qu'elle et David n'avaient "jamais discuté" avec le chanteur de ses dispositions testamentaires.
La chanteuse a enfoncé le clou dans un entretien au Figaro publié dimanche soir, affirmant que "le Johnny que j'ai aimé était généreux et sensible".
"Ce testament ne correspond en rien à l'homme dépeint aujourd'hui. Je ne peux penser une seule seconde qu'il ait décidé de les déshériter de son plein gré", a-t-elle dit au journal.
Une position également martelée dans un entretien au Parisien, dans lequel elle déclare : "Je ne peux pas imaginer une seconde qu’il ait fait cela."
"La justice fera son travail et voilà. Je ne peux que témoigner et parler de ma tristesse", a également confié Sylvie Vartan sur France 2, ajoutant que David, quant à lui, est "meurtri" et "blessé".
Sylvie Vartan "sereine"
Quant aux donations en faveur de David et Laura qui justifieraient qu'ils n'aient pas une part de l'héritage de leur père, la mère de David se dit "sereine" :
Je connais la véritable histoire et j'ai des preuves, je suis sereine, et je ne vais pas céder à l'hémorragie médiatique, ce n'est pas ma façon de faire.
Deux mois après la mort de Johnny Hallyday, les deux aînés du rocker, David et Laura, ont lancé des procédures pour faire annuler le testament de leur père, rédigé aux Etats-Unis au seul bénéfice de sa veuve Laeticia, quand le camp adverse leur oppose des donations dont ils auraient déjà bénéficié.