C'est un triste anniversaire qui aura lieu le 11 août prochain. Robin Williams, star du septième art américain, a choisi cette date en 2014 pour mettre fin à ses jours. C'est à son domicile de Tiburon, au nord de la Californie, que l'acteur de 63 ans a été retrouvé mort il y a sept ans, victime d'une "asphyxie par pendaison".
D'après les rapports médico-légaux, l'interprète de Madame Doubtfire n'était pas sous l'emprise de drogue et était sobre lorsqu'il est passé à l'acte.
Un homme tourmenté
Selon Zachary Williams, le fils aîné de l'acteur issu de son premier mariage, Robin Williams avait beaucoup de mal à accepter sa condition de malade. D'autant plus que les médecins ont initialement fait une erreur de diagnostic.
Atteint de la démence de corps à Lewy, une maladie qui se manifeste par des troubles cognitifs, Robin Williams a d'abord été soigné comme un malade de Parkinson. Ce qui lui a mis un sacré coup au moral. Son fils de 38 ans, Zak, s'en est souvenu dans le podcast The Genius Life :
Ce dont il souffrait ne correspondait pas exactement aux symptômes rencontrés par les malades de Parkinson. Il était frustré. Il y avait des problèmes liés à ce qu'il ressentait et aussi d'un point de vue neurologique, il ne se sentait pas bien.
Vers la fin de sa vie, la star d'Hollywood, âgée de 63 ans, luttait farouchement contre ses démons et avait fini par perdre toute joie de vivre :
Il ressentait juste plus d'anxiété et de dépression et toutes ces choses dont il m'a parlées qui m'ont fait comprendre qu'il allait très mal.
Un sort inacceptable
Toujours d'après Zak Williams, son père n'aurait tout simplement pas accepté de ne plus être capable d'exercer son métier. Robin Williams avait compris qu'il en était fini des tournages, des pièces de théâtres, des one-man show et des plaisirs simples. Aussi, plutôt que de voir tout ce qu'il affectionnait lui échapper, la star du Cercle des Poètes Disparus a préféré rejoindre l'autre monde de son plein gré :
De mon point de vue, j'avais en face de moi quelqu'un qui avait du mal à être performant dans son travail. Et cela était très irritant pour lui. Quand vous êtes un homme de scène, cela va au-delà du métier, c'est toute votre existence.
Peu après la mort de son époux, Susan Schneider, la veuve du disparu, avait elle aussi fait part des graves symptômes dont il avait souffert vers la fin de sa vie dans un communiqué publié par The American Academy of Neurology. Une période pénible pour toute la famille, impuissante face à la maladie :
Mon mari luttait sans le savoir contre une maladie mortelle. Presque toutes les régions de son cerveau ont été attaquées, il s'est senti en train de se désintégrer. Pendant la dernière année de sa vie, Robin a été confronté à l'anxiété, la paranoïa, l'insomnie et des cauchemars effrayants.