La source des femmes (2011), Taxi 5 (2018), Kung Fu Zohra (2021) … Sabrina Ouazani a su se faire une place dans le monde du cinéma. À l’âge de 35 ans, la talentueuse actrice peut d’ailleurs se targuer d’avoir une belle carrière. Toutefois, il est hors de question pour elle de se reposer sur ses lauriers. Et il faut dire que ces derniers mois, la jolie brune n’a pas chômé.

À l’affiche du film Kali, disponible sur Amazon Prime Video à partir du 31 mai prochain, l’ex-compagne de Franck Gastambide était récemment l’invitée de Leïla Kaddour-Boudadi et de Nagui. L’occasion pour elle de se confier sur sa carrière. Elle s’est ainsi souvenue d’un tournage d’une scène de nudité au cours de laquelle le cinéaste s’était montré très insistant.

"Un réalisateur qui essaie quand même"

Voilà déjà plusieurs années que Sabrina Ouazani s’est fait connaître du grand public. À seulement 15 ans, la jeune actrice était au casting du film L’Esquive (2003). Dès lors, elle a commencé son ascension remarquable. Au fil des années, l’ex de Franck Gastambide a cependant toujours refusé de tourner des scènes trop osées.

Et pourtant, la star de la série Validé a déjà été confrontée à cette situation. Elle devait seulement échanger un baiser avec son partenaire de jeu. Seulement, le cinéaste en a décidé autrement. Sur les ondes de France Inter, le 22 mai dernier, l’intéressée a évoqué cette mésaventure sur un plateau de tournage.

C'est quelque chose (les scènes intimes, ndlr) avec lequel je ne suis pas à l'aise. J'ai déjà été confrontée à me retrouver sur un plateau et finalement à avoir un réalisateur qui essaie quand même. Il laisse tourner la caméra, je ne sais pas s'il a parlé à l'acteur à côté, qui tout d'un coup devient un petit peu plus entreprenant parce que dans le film, c'est ce qu'il espère.

Sabrina Ouazani dresse un constat amer

Alors que la parole des femmes se libère et que le mouvement #MeToo du cinéma est au cœur de l'actualité, la trentenaire a expliqué qu’il est parfois difficile de s’échapper d’une telle situation. Elle a en effet laissé entendre que certaines actrices manquent de courage pour tenir tête à des réalisateurs aux comportements problématiques.

Soit tu as la 'force' de dire non, stop (...) On a une équipe de 50 ou 60 personnes en face de nous (…) Tu te dis ‘ok, je vais arrêter’, on va avoir l’impression que je fais un caprice. Donc c’est vrai que ça demande une certaine énergie et un certain cran.

Voilà qui est clair !