Depuis le lancement du mouvement #Metoo en octobre 2017, la parole se libère assurément du côté des femmes ! Et pour cause, les victimes de violences sexuelles osent enfin parler de leur vécu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis le début du mouvement, de nombreuses célébrités ont été directement visées. En effet, s'il est difficile pour une victime de porter plainte contre son agresseur, cela l'est d'autant plus quand il s'agit d'une personne célèbre.
On a ainsi récemment appris que Snoop Dogg avait été visé par une plainte pour des faits qui remontent à 2013. Une femme qui préfère garder l'anonymat affirme que les faits se seraient déroulés alors qu'elle se trouvait dans le studio d'enregistrement du rappeur. Ce dernier l’aurait rejointe aux toilettes pour la forcer à lui faire une fellation.
Une plainte retirée
À l'époque, cette plainte avait fait grand bruit. Et pour cause, à quelques jours du SuperBowl, le rappeur Snoop Dogg faisait ainsi l'objet de graves accusations. Seulement voilà, d'après des documents consultés par l’AFP ce vendredi, la plaignante a finalement décidé de retirer sa plainte. Un juge fédéral de Los Angeles a ainsi décidé de classer officiellement l’affaire ce jeudi.
Les représentants du rappeur n'ont pas tardé à réagir après le retrait de la plainte. Ces derniers ont déclaré ne pas être surpris de l’abandon de cette plainte, qui était selon eux "pleine d’allégations fausses et de lacunes". De son côté, au moment de la révélation de l'affaire, Snoop Dogg avait déclaré que la victime présumée n'avait jamais travaillé pour lui.
Un récit terrifiant
Si la femme en question a décidé de retirer sa plainte, son récit n'en reste pas moins glaçant. Et pour cause, sa plainte visait également un ami proche de Snoop Dogg, Donald Campbell surnommé Bishop Don "Magic" Juan. Celui qui est présenté comme le "conseiller spirituel" du rappeur aurait proposé à la jeune femme de la raccompagner chez elle après une soirée au studio de Snoop Dogg. La victime présumée accuse ainsi Donald Campbell de l’avoir agressée sexuellement au petit matin.