C’est une sale affaire à laquelle être mêlée et c’est pourtant ce qui arrive à Sonia Rolland. L’ancienne Miss France aurait, selon les informations de Libération, été convoquée par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière. Elle y aurait répondu à des questions dans le cadre de l’enquête des "bien mal acquis".
Cette enquête vise les dirigeants d’État ayant détourné des ressources publiques afin de faire l’acquisition de biens mobiliers et immobiliers. De nombreuses plaintes ont déjà été déposées et plusieurs procès ont déjà eu lieu contre d’anciens présidents.
Un appartement en cadeau
Si la comédienne voit son nom être cité dans cette affaire, c’est qu’elle aurait reçu un appartement situé dans le XVIe arrondissement de Paris en cadeau de la part d’un ancien chef d’État accusé de tels détournements de fonds publics.
L’appartement d’une valeur de 800 000 euros lui aurait ainsi été offert par Omar Bongo, président du Gabon durant des décennies, de 1967 à 2009. Sonia Rolland s’était en effet liée d’amitié avec le couple présidentiel du Gabon, Omar et Edith Bongo. Et ceux-ci auraient souhaité lui faire un cadeau afin de la "remercier de l’image que je véhiculais pour l’Afrique", selon Libération toujours.
Sonia Rolland tombe des nues
Mais cet appartement aurait donc été acquis grâce à des montages financiers et des détournements. Manifestement, Omar Bongo s'est bien gardé d'informer Sonia Rolland des manipulations lui ayant permis d'acquérir cet appartement. Elle n'aurait donc rien su de la provenance de l'argent ayant permis l'achat de ce coquet appartement.
En apprenant cela de la bouche des enquêteurs le jour de son audition, l’ancienne Miss France aurait été stupéfaite. Elle aurait tenté d’expliquer aux enquêteurs :
Mais je ne pouvais pas refuser un tel don.
L’enquête suit toujours son cours pour le moment et Sonia Rolland n’a pas réagi publiquement à ces révélations.