La justice britannique a décidé de libérer Benjamin Mendy sous caution. Le sportif dormait en cellule dans la prison d'Altcourse, à Liverpool, depuis août 2021. C'est le juge Patrick Thompson qui a décidé lors d'une audience devant la Crown Court de Chester de relâcher le footballeur. Celui-ci est accusé de sept viols et d'agression sexuelle. Benjamin Mendy a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès qui, initialement prévu en janvier, devrait avoir lieu cet été.

L'ancien défenseur de Manchester City a l'obligation de ne pas quitter son domicile et l'interdiction de rentrer en contact avec les plaignantes. Il devra à nouveau comparaître le 24 janvier devant la cour. Un mandat d'arrêt sera émis contre lui s'il ne se présente pas à cette audience préliminaire.

La décision du juge Thompson intervient quelques jours après le transfert de Benjamin Mendy dans une prison de haute sécurité située dans les environs de Manchester. Strangeways est l'un des pénitenciers qui accueille les détenus les plus dangereux du Royaume-Uni.

La descente aux enfers de Benjamin Mendy

Alors qu'il était au sommet de sa carrière, le jeune homme a vu son évolution à Manchester City stoppée net. En août dernier, le club anglais annonçait la suspension de son défenseur sans livrer d'explication. On apprenait ensuite par la presse anglaise que Benjamin Mendy était accusé de quatre viols et d'agression sexuelle, par quatre jeunes femmes, dont une mineure.

Durant sa détention provisoire, trois autres plaintes pour viol ont été déposées contre le footballeur. Les faits se seraient déroulés entre octobre 2020 et août 2021, à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire.

Un homme piégé ?

D'après ses proches, Benjamin Mendy aurait été victime d'anciennes conquêtes, désireuses de se venger par tous les moyens. Ceux qui l'ont côtoyé, comme Kassim Abdallah, son ancien partenaire à l'Olympique de Marseille, ou encore Brice Samba, le père du joueur Brice Samba, sont convaincus que le joueur est victime d'un coup monté. En sera-t-il de même pour la justice ?