Le 25 novembre dernier, une des grandes figures du football disparaissait. Diego Maradona succombait en effet à un arrêt cardio-respiratoire.

Dès son décès, l’émotion s’est emparée de l’Argentine et un deuil national avait même été décrété pour trois jours. Mais très vite, des soupçons concernant cette mort était apparue en même temps que la grande tristesse.

La mort de Diego Maradona aurait-elle pu être évitée ?

Ainsi, le temps mis par l’ambulance pour venir porter secours à Diego Maradona lorsqu’il a été découvert inanimé avait été pointé du doigt. Sa prise en charge médicale générale avait également été remise en question.

Certains des enfants de Diego Maradona avaient affirmé que des négligences médicales étaient à l’origine de son décès. Suite à ces affirmations, une commission médicale avait été sommée d’enquêter sur les derniers instants de l’ancien joueur de football.

Cette commission avait rendu un rapport accablant en particulier envers le médecin personnel de la star, le Dr Leopoldo Luque. Le document précise que "les signes de danger de mort que Diego Maradona présentait ont été ignorés et que les soins des infirmiers sont entachés de déficiences et d’irrégularités."

L'équipe médicale reste jusqu'à 25 ans de prison

Ce sont en tout 7 personnes de l’équipe médicale qui étaient poursuivies pour homicide involontaire. Parmi elles, le docteur personnel de l’ancien footballeur, le psychiatre, un psychologue et deux infirmiers.

L’AFP a appris de source judiciaire que les 7 personnes mises en examen étaient désormais poursuivies pour homicide volontaire. Elles risquent de 8 à 25 ans de prison.

Ce changement de qualification signifie que ce ne sont plus des négligences qui sont soupçonnées d’être à l’origine de la mort de Diego Maradona mais bel et bien que des signes indiquant sa mort probable étaient visibles et que rien n’a été fait pour en traiter les causes.

Un membre du parquet a déclaré à l’AFP :

Après tant d’injustices, la boucle est bouclée. Le plus important est le changement de l’accusation en homicide volontaire.